Le capitaine de la Seleçao et du Paris Saint-Germain Thiago Silva a accordé une interview au journal « Le Parisien » dans laquelle il fait un bilan de cette saison remplie de titre et de record.
Deuxième saison comme capitaine, deuxième titre de champion : avez-vous l'impression d'écrire un peu l'histoire du club ?
Deux ans, deux titres : effectivement, c'est une histoire qui grandit avec le club. Je suis comblé, car ce n'est pas facile pour un joueur étranger d'être capitaine dans un pays qui n'est pas le sien, en quelque sorte « à l'extérieur ». Je suis aussi considéré par beaucoup comme le meilleur défenseur du monde, qui vit une bonne période. Je suis très content de tous ces éloges. Mais ces compliments me donnent encore plus de responsabilités en tant que capitaine du PSG. J'espère que je vais pouvoir continuer à les assumer.
Quel est le meilleur souvenir de votre saison ?
Le meilleur… (Il hésite.) c'est ce dernier mois. Il a été brillant. Il n'y a eu que cette défaite qui nous a beaucoup compliqué la vie, qui nous a mis un coup au moral, celle contre Chelsea (2-0 en quart de finale retour). Mais ça fait partie du football. Mais ce dernier mois restera très important avec la Coupe de la Ligue et le championnat que nous avons remportés.
Et le plus mauvais ?
Dans cette même période de joie, nous avons connu aussi beaucoup de tristesse. Nous avons été éliminés d'une compétition (la Ligue des champions) qui est notre rêve, et qui va continuer à l'être. Ce dernier mois a été à la fois joyeux et triste.
Le soir du titre, vous avez insisté pour dire qu'il faudra continuer à gagner des titres, notamment la Ligue des champions. Vous en êtes persuadé ?
J'ai ce rêve, cette ambition de remporter la Ligue des champions. Comme tous les gens au club. Le projet autour du PSG a été construit pour gagner des trophées. Nous avons déjà conquis deux titres de champion de France, la Coupe de la Ligue, il nous manque la Coupe de France. Et nous avons aussi l'ambition de la remporter. Mais notre plus grand rêve, c'est la Ligue des champions. Et je suis certain que la saison prochaine, nous serons encore plus forts.
La Coupe du monde commence dans un mois. L'enjeu est énorme pour le Brésil et la pression sera sur vos épaules. Comment appréhendez-vous cela ?
C'est une bonne pression, une pression normale. Nous devons montrer de la personnalité et avoir confiance. A partir du moment où nous avons gagné la Coupe des Confédérations, cette confiance est revenue. Pas seulement au sein des joueurs, mais aussi chez les supporteurs. Quand vous avez des joueurs et des supporteurs confiants, ce sont des atouts importants pour conquérir le titre.
Propos recueillis sur « Le Parisien.fr »