L'élimination du Paris Saint-Germain contre le FC Barcelone suite à l'humiliation subie au Camp Nou (6-1) a fait couler beaucoup d'encre. Mais suite aux nombreuses critiques qui ont suivi, nous avons décider de rédiger un article pour voir le côté positif des choses, et ne pas sombrer dans le désespoir. C’est pourquoi il ne traite en aucun cas des aspects négatifs de ce match, qui sont pourtant légions. Un tel développement n’est possible que grâce à une once de mauvaise foi.
Rappelons que Paris s’est fait éliminé d’un seul but sur l’ensemble des deux matches.
Au cours de cette double confrontation, on aura vu des parisiens maîtres de leur destin. Le match aller, d’abord : toute la presse européenne a salué le talent et la performance des Rouge et Bleu. Trapp fait les arrêts qu’il faut, le milieu, la défense et l’attaque sont au rendez-vous. Cependant, la prestation “parfaite” du PSG ne l’est pas tout à fait : plusieurs occasions manquées ou stoppées par Ter Stegen, un Kevin Trapp sollicité malgré tout ; l’ouverture du score arrive après une grosse occasion de Matuidi sauvée par le gardien barcelonais, loin d’être ridicule malgré les 4 buts encaissés. Les Blaugrana étaient certes restés en Catalogne, mais personne n’aurait trouvé scandaleuse une avance plus large des parisiens à la fin de la première manche.
On peut maintenant s’attaquer au point sensible : le match retour. Tous les observateurs s’accordent à dire que les rôles sont inversés : les parisiens hors du match, tétanisés par l’enjeu, et le Barça proche de son meilleur niveau. Le club de la capitale, bien que la tête sous l’eau pendant les 45 premières minutes du retour, rentre au vestiaire en perdant 2-0, avec un bilan à la mi-temps comparable à celui des espagnols 3 semaines plus tôt au Parc des Princes. Paris et Barcelone sont bons chacun leur tour : comme Federer et Wawrinka en janvier dernier qui disputent la demi-finale de l’Open d’Australie, finalement remporté par Roger après avoir perdu 6-1 et 6-4 les troisième et quatrième sets. On ignore si le Barça va le faire, et la seconde période montre la supériorité de Paris : alors que les catalans sont à un but de la prolongation, on admire le calme et la relative maîtrise des parisiens qui se procurent 3 balles de buts, par l’intermédiaire de Cavani, deux fois, et Di Maria. Au final, un seul but qui ne suffit pas à éviter l’élimination. Mais c’est Paris qui a décidé d’être mauvais, pas barcelone qui était trop fort ; à l’inverse des barcelonais au match aller, on a senti les joueurs de la capitale rivaliser pendant une petite mi-temps avec leurs adversaires. On ne peut pas refaire l’Histoire, mais paris perd d’un but, avec notamment 5 grosses occasions au Camp Nou, match au cours duquel ils ont sombré, auxquelles on peut rajouter des pénaltys non sifflés ou des pénaltys donnés.
Au final, le Paris SG a perdu d’un seul but – on ne le répéteras jamais assez -, est passé au travers d’un match, au même titre que son homologue catalan, n’a été aidé ni par le manque d’efficacité de ses joueurs, ni par un quelconque arbitre, et a montré que lorsqu’il décidait d’être au niveau, il faisait plus que rivaliser avec més que un club, en témoignent le 4-0 de la manche aller ou le 2-21 de la deuxième mi-temps à Barcelone. On aura donc vu un PSG plus fort que le Barça au cours de ces 180 minutes, au contraire des précédentes campagnes européennes 2.
1 2-2 car on enlève les buts donnés par l’arbitre, on ajoute ceux retirés par l’arbitre, et qu’on considère qu’avec un joueur en moins le club espagnol n’aurait jamais marqué autant de buts, n’y aurait pas cru jusqu’à la dernière seconde, et qu’aucun but n’aurait été marqué à la 95e minute. Vous ne pouvez pas dire que vous n’étiez pas au courant pour la mauvaise foi !
2 Excepté 2012