Grégory Coupet était titularisé dans le but parisien hier soir à Valenciennes, en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Tout à sa joie le gardien a livré son analyse du match, difficile compte tenu des conditions, et a parlé de sa situation de numéro 2 qu'il vit très bien.
Ça été un gros match du PSG à Valenciennes « oui et dans des conditions difficiles, le terrain était lourd mais c'est la période qui veut ça », acquiesce Coupet qui explique l'enchaînement de matchs entre Marseille et Valenciennes : « c'est vrai que c'est difficile et quand on sort d'un match comme Marseille où on est euphoriques il faut redevenir très sérieux surtout quand on sait que Valenciennes est une équipe qui joue et qui a vraiment une philosophie de jeu où tu as tendance à visiter le terrain dans les 4 coins et on s'attendait à ça ».
Le portier parisien livre son analyse rapide du match : « Je pense que c'était un match plaisant, surtout en première mi-temps, c'est qu'en 2ème mi-temps il y a eu de notre part une baisse d'intensité, mais eux ils ont continué à jouer et à provoquer. On a su rester en place avec un certaine sérénité ». Coupet a encaissé un but "casquette" en tout début de match mais l'équipe a su vite rebondir après ce coup du sort : « C’est vrai. Sur le but, c’est beaucoup de malchance car l’abnégation de nos défenseurs se retourne contre nous. Mais cela ne nous a pas bloqués. L’équipe a eu cette prise de conscience qui fait qu’on ne s’arrête plus au premier coup dur. On joue le cœur léger et avec des certitudes. Ce n’est pas de la prétention car, après la victoire contre Marseille, le coach avait tenu à nous mettre en garde contre l’euphorie. C’est autre chose ».
On sent les joueurs parisiens sereins, même dans l'adversité, l'ancien gardien international s'en explique : « Un truc s’est passé dans cette équipe : on a découvert la légèreté. Malgré la pression autour du PSG, l’équipe vit le foot comme un jeu. C’est aérien. Sans exagérer, on est comme une bande de potes qui s’amusent. Et cette légèreté nous aide à franchir les obstacles. Dans le vestiaire, on a mis de la musique. C’est fun. C’est jeune. Maintenant, le jour où ça ira moins bien, il faudra avoir la force de conserver cette sérénité ». Il ajoute qu'à l'entraînement les joueurs font même du rab par plaisir : « Parfois, le coach siffle la fin de la séance mais, nous, on continue quand même. Parce qu’on a envie d’être ensemble et de jouer. C’est une sensation rare et agréable ».
En tout cas les joueurs valenciennois ne l'ont pas laissé au repos avec un tir sur le poteau et un autre en plein lucarne détourné par Coupet. « C'est bien pour moi ça me permet de prendre conscience qu'il me reste des capacités, mais c'est vrai que le travail avec Gilles Bourges est bon et que l'entente au sein de notre clan des gardiens est réelle », glisse Greg qui parle une fois de plus de sa complicité avec Edel : « Donc c'est vrai qu'on joue libéré, je suis content pour Edel quand il joue et qu'il fait des belles perfs et Edel est content pour moi quand on gagne et que je fais des bonnes perfs, donc tout ça crée une certaine émulation même si le coach aimerait qu'on se bouffe la gueule. On se respecte mais on se bouffe la gueule avec beaucoup d'amitié (rires) ».