Grégory Coupet, estime que le nul concédé ce soir face à Lorient complique un peu la tâche des Parisiens dans la course à la Ligue des Champions, mais veut encore y croire et avancer dans cette quête.
« C'était d'abord important de ne pas perdre ce soir », dit en préambule le portier parisien, livrant ensuite son analyse de la rencontre : « On s'est bien fait bouger en première période, j'ai senti des Merlus bien en place, avec la maîtrise du ballon à leur avantage. On a souffert. On a su se reprendre ensuite et être plus incisif, malheureusement on n'arrive pas à marquer ce but qui nous soulagerait. Et on se fait toujours peur ». Grégory Coupet a pu préserver le match nul dans les arrêts de jeu mais il souligne que « c'est encore un match qu'on ne maîtrise pas de bout en bout et c'est un peu le problème. On a besoin d'une performance collective. Il n'y a pas de succès mais au moins défensivement on n'a pas pris de but. Je prêche un peu pour ma paroisse mais c'est un point positif ».
Deux points de perdus et des illusions qui s'envolent un peu plus. « C'est vrai qu'en vue de la Ligue des champions, ça se complique. Mais il y a encore suffisamment de points à prendre pour espérer. On peut encore faire une série », glisse l'ancien international. « Peut-être qu'on paye tous nos efforts. On est l'équipe qui a joué le plus, l'effectif est moindre. On est allés loin en Coupe de la Ligue, on a joué crânement nos chances en Europa League. On est toujours en Coupe de France. D'ailleurs, le rendez-vous d'Angers est important. On est toujours là, mais on aimerait être mieux là », avance t-il en guise d'explication.
Coupet ajoute : « Maintenant, il faut arriver à être plus mobile, à produire du jeu. Il faut arriver à trouver un certain liant. La rentrée des jeunes nous a fait du bien. Peut-être qu'il y aura un déclic quand on n'aura plus rien à perdre et qu'on arrivera à nos fins ». Le sentiment général est que maintenant les carottes sont cuites. « Non, je ne pense pas. Je pense qu'on y croit encore », rétorque l'ancien Lyonnais. « On s'accroche. On va faire le dos rond. Là, on est à chaud. Après un mois de mars catastrophique, on avait besoin de se relancer. Ce n'est pas le cas, c'était un match timide. Bon, c'est difficile d'afficher un enthousiasme débordant. On est aussi conscient et réaliste. Il n'y a que le travail qui paie, c'est ce qu'on m'a inculqué. Il ne faut pas se laisser gangrener par la sinistrose. Il faut avancer », poursuit-il, toujours positif.