Rédigé par pauleta93 pour PassionPSG.net.
Tout le monde sait que le PSG est l'un des clubs français les plus
médiatiques et la LFP en a conscience. Alors c'est pour cela que le PSG
doit être exemplaire. Qui dit exemplaire, dit sanction exemplaire,
naturellement, quand Paris est mis en cause.
un bref récapitulatif des sanctions exemplaires pour appuyer la thèse
selon laquelle Paris est bel est bien le bouc émissaire de la LFP.
Tout commença par l'affaire Fiorèse (PSG-Bordeaux, 19 décembre 2002).
Le joueur parisien simule par deux fois pour obtenir, et le penalty, et
le carton rouge pour Caneira. Jusqu'alors, des erreurs d'arbitrages, il
y en avait sur tous les terrains (et il y en aura encore et toujours).
Mais, là où ça devient une première, c'est lorsque le Conseil National
de l'Ethique (CNE), présidé par Dominique Rocheteau, décide de rentrer
dans la danse en dénonçant les simulations de Fabrice Fiorèse à la
Ligue de Football Professionnelle (LFP). Et là, laffaire prend des
proportions énormes puisque Fiorèse écope de deux matchs de suspensions
et d'une réputation de plongeur des surfaces.
Ensuite, vient le clasico PSG-OM du 5 mars 2006. L'OM envoie sa CFA2 au
Parc des Princes parce que Pape Diouf estime que les conditions de
sécurité ne sont pas remplies au Parc des Princes et que ses supporters
n'ont pas reçu le quota de places qui devaient leur être réservées.
Quelques jours après, la CNE décide de mettre son nez dans cette
histoire et c'est alors que le Paris Saint-Germain et l'Olympique de
Marseille se retrouvent sanctionnés d'un point au classement de la
Ligue 1 et les deux présidents interdits de stade jusqu'à la fin de la
saison. Le CNE se justifie en expliquant que le comportement, que les
deux clubs avaient eu dans cette affaire, avait gravement porté
atteinte à l'image du football ; le CNE estime en effet que ni les
règles, ni la morale, ni l'éthique, n'ont été respectées. Les deux
clubs font alors appel, le CNE est désavoué et les points sont
restitués.
Puis arrive l'affaire des tirages de maillots lors de PSG-LYON (30
juillet 2006). Kim Kallström se fait tirer son maillot par le défenseur
parisien Sylvain Armand, résultat le PSG sert encore "d'exemple" pour
la nouvelle procédure mise en place en ce début de saison, procédure
qui stipule que tout joueur accrochant un adversaire dans la surface de
réparation commet une faute entraînant un penalty.
Après, c'est au tour de Pierre-Alain Frau de servir d'exemple lors de
PSG-SEDAN (14 octobre 2006) : deux mois de suspension, telle est la
sanction prononcée à l'encontre de Pierre-Alain Frau par la Commission
de Discipline de la Ligue pour avoir blessé gravement, mais
involontairement, Stéphane Noro, dont l'indisponibilité est estimée à
six mois.
On peut aussi ajouter le match OM-PSG du 4 février 2007, au cours
duquel Mario Yepes a été victime d'un attentat de la part de Djibril
Cissé mais là pas de sanction pour le joueur olympien qui avait
pourtant fracturé la cheville du colombien.
Alors que dire si ce n'est que Paris fait très souvent office d'exemple au contraire de la plupart des autres clubs.
Passons enfin à "l'affaire de la banderole" de la finale LENS-PSG (29 mars 2008).
« Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis », voilà
la banderole injurieuse déroulée par quelques supporters parisiens. Le
PSG risque gros dans cette histoire : un ou plusieurs matches à huis
clos, lexclusion de la prochaine Coupe de la Ligue jusqu'au retrait de
points. Selon le règlement de la Fédération française de football
(FFF), les clubs sont responsables de leurs supporteurs lors de tous
les matchs qu'ils jouent, à domicile comme à lextérieur. Même
lorsquils sont organisés par la LFP comme c'est le cas pour la finale
de la Coupe de la Ligue, ce qui est un comble. Et là encore le PSG va
servir d'exemple pour un type de banderole comme on en voit à chaque
journée de championnat ou de coupe, en France et ailleurs.
Maintenant, quand on est supporter parisien on peut parler d'injustice
car depuis plusieurs années le PSG est la cible des médias et de la
LFP. Normal, semble-t-il, quand on est le club de la capitale…
ky