
Le sujet préféré de la presse ces derniers mois est l’actualité qui tourne autour de Paris.
Aujourd’hui c’est au tour de Raymond Domenech, chez RTL, de l’évoquer. L’ancien sélectionneur français avoue son envie de retrouver un banc de touche le plus vite possible : « J’ai toujours la passion du football. L’entraînement, le management. J’ai été formateur d’entraîneur. J’ai toujours adoré. Travailler avec un jeune qui débute pour lui éviter quelques erreurs majeures, c’est possible »
Domenech a un projet bien particulier. Il aimerait prendre en main un autre club parisien pour ainsi le faire grandir et concurrencer pourquoi pas le PSG. Il explique ce projet par le fait qu’à l’heure actuelle la capitale ne possède qu’un seul club a contrario de Londres, Madrid ou Rome : « Mon rêve, c’est le deuxième club parisien. Il y a un seul club à Paris, pour 10 à Londres, 2 à Barcelone, 2 à Madrid. Avoir une rivalité dans la même ville entre deux clubs parisiens, cela serait bien. Je pourrais même les prendre en CFA ou en DH si le projet est bon ».
En parlant du PSG, l’ancien sélectionneur se réjouit de l’arrivée des Qataris à la tête des Rouge et Bleu : « Paris, c’est une image. Que Paris ne soit pas encore un grand club européen, c’était une anomalie dans le football. Tous les gens du football ne peuvent que se réjouir »
Pour conclure, il tente d’expliquer aux sceptiques, qui critiquent l’argent injecté à Paris, qu’aujourd’hui si la Ligue 1 veut concurrencer les plus grands championnats européens, elle se doit de se mettre à leur hauteur et donc de mettre de l’argent. Les Qataris, en injectant de l‘argent à Paris, permettent ainsi au championnat de France de rattraper son retard sur ses voisins espagnols, italiens et anglais : « On ne voit pas ça comme de l’argent. C’est se mettre à égalité avec la concurrence. Ce qui est valable en Espagne, en Italie et en Angleterre, avec les déficits et les subventions, cela nous pénalise. On n’a pas les moyens des autres. On essaie de rétablir, de manière honnête la situation avec des gens qui veulent mettre de l’argent pour se faire de la promotion. Pourquoi protester et pourquoi serions-nous toujours moralisateurs ? Si on veut qu’un club français soit champion d’Europe, il faut accepter ça. Sinon, on reste entre nous, on fait notre petit championnat et tout le monde sera content. Bravo »