Contre Sochaux samedi soir, on a enfin vu un groupe qui sait jouer ensemble. Stéphane Sessègnon, pas merveilleux mais présent, a su livrer de bons ballons et placer quelques dribbles. Mais ce bon bilan se s’arrête pas là. Lors de cette rencontre remportée haut la main par les rouge et bleu, on a vu un Christophe Jallet là où on l’attendait : à la passe. On a vu un Jérémy Clément très actif et qui empêchait toute relance ou construction sochalienne. On a vu un Ludovic Giuly mériter sa titularisation et venir conforter les avis sur son retour en forme. On a vu l’une des cartes d’Antoine Kombouaré confirmer sa pertinence : le remplacement de Sylvain Armand, qui n’a jamais rassuré cette saison, par Marcos Ceara, aussi à l’aise à gauche qu’à droite.
S’enflammer trop vite serait mal connaître le parcours sinusoïdal du Paris Saint-Germain cette saison. Cependant, cette prestation laisse envisager une lueur d’espoir pour le reste de la saison. Les supporters, conscients du banc trop léger de leur équipe, ont toujours concentré leurs espérances sur ce onze type assez séduisant. Ce dernier (en l’absence toutefois de Grégory Coupet), n’ayant que très rarement eu l’occasion de s’exprimer, n’a guère eu le temps de développer des automatismes. Avec ce 4-1 plein d’espoirs face à Sochaux, il a semblé parfaitement en harmonie. La suite du championnat viendra confirmer (ou pas) ce semblant de groupe solide, né pour l’occasion dans un Parc des Princes à moitié vide…