
De retour de sélection turque, Mevlut Erding en a profité pour évoquer son retour en Turquie avant de s’exprimer au sujet du déplacement de dimanche à Ajaccio.
Cela faisait déjà quelques temps que l’attaquant parisien n’avait plus retrouvé sa sélection : « Ça fait du bien d’être retenu avec la Turquie, d'autant que le sélectionneur n'avait plus fait appel à moi depuis un petit bout de temps. C'est une marque de confiance qu'il m'envoie. Certes, je n’ai pas joué lors de ces deux derniers rendez-vous de la phase de poules face à l'Allemagne (1-3) et l'Azerbaïdjan (1-0), mais l'essentiel est ailleurs. Nous sommes qualifiés pour les barrages et il nous reste deux rencontres (face à la Croatie) pour obtenir notre billet. J'ai disputé la demi-finale du dernier Euro face aux Allemands (2-3) et j’en garde un souvenir exceptionnel. C’est le summum en terme de compétition, avec la Coupe du Monde bien entendu, donc il faudra donner le maximum pour revivre ces émotions l'été prochain. » avoue Mevlut Erding.
Au sujet du déplacement en Corse, l’international turc explique : « On s’attend à un match difficile car je pense que les Ajacciens se sont bien préparés pendant cette trêve. Une chose est sûre : ils vont nous attendre défensivement. On cherchera donc à trouver les espaces et surtout à marquer les premiers pour nous libérer. Dans l’effectif, on peut compter sur des joueurs qui sont "énormes" et tout me semble réuni pour gagner ce match. »
Ce déplacement en Corse pour Erding ne peut lui rappeler que de bons souvenirs puisqu’il y avait inscrit son premier but avec Sochaux même s’il concède qu’il faudra être solide pour ramener les trois points : « L'ambiance sera au rendez-vous, c’est certain, mais il faudra faire abstraction de cela pour se concentrer uniquement sur ce match, que l’on a largement les moyens de remporter. En ce qui me concerne, je connais bien la Corse, et Ajaccio est un adversaire qui me réussit plutôt bien puisque c'est sur cette pelouse que j'avais inscrit mon tout premier but dans l'élite, avec Sochaux, il y six ans maintenant… »