L'attaquant parisien est venu en conférence de presse livrer ses sentiments sur le début de saison du Paris Saint-Germain et sur la situation actuelle du club de la capitale. Il n'éprouve aucun regret d'être arrivé cet été, même s'il pensait pouvoir vivre autre chose cette saison.
En effet, le PSG pointe aujourd'hui à une piteuse 14ème place, qui lui ôte tout espoir de réussir quelque chose dans cette fin de saison. « On prend les matches un par un », assure Mevlut Erding : « on ne pense pas à ce que nous pouvons encore jouer, mais au match très important contre Toulouse et après au match contre Marseille très important aussi. On reste sur une victoire et un nul, donc on essaie de positiver et contre Toulouse, il sera important pour nous et nos supporters de renouer avec le succès », clame le néo-Parisien.
Justement les supporters attendent les joueurs au tournant, après avoir exprimé leur mécontentement. Il est probable que l'accueil qui sera réservé à l'équipe de la capitale soit particulièrement froid samedi soir. « Tout est entre nos mains, tout est entre les mains des joueurs. Donc si on montre qu'on est bien en jambes et qu'on a très envie, je pense alors que le public sera derrière nous », espère le Franco-Turc qui ne s'attendait pas se trouver dans cette situation : « Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si compliqué car on avait bien commencé. Mais voilà, à Paris quand on gagne un match on est très bons et si on perd un match on est les plus nuls, c'est ce que j'ai remarqué ».
L'ancien sochalien déclare tout de même que malgré les difficultés, il ne regrette pas sa venue dans la capitale. « Effectivement collectivement c'est une saison difficile, en même temps en venant à Paris je savais que c'était un grand club où il y avait pas mal de mouvement, mais personnellement je n'ai aucun regret et comme je l'ai déjà dit j'ai envie de réussir avec ce club ». Il se veut néanmoins optimiste pour la fin de saison : « Après j’ai l’impression que tous les clubs ne sont pas traités de la même façon. Comme je disais tout à l’heure, la saison n’est pas terminée, il reste encore beaucoup de matchs et comme j'ai dit, on les prend un par un ».
Samedi dernier, le Paris Saint-Germain a pris son premier point de l'année et Erding espère que cela va donner peu de confiance, pour se libérer de la pression qui règne sur l'équipe à l'heure actuelle. « A Nancy on a essayé de retrouver un groupe solidaire pour être compact en 4-4-2, on voulait jouer tous ensemble et là contre Toulouse c'est sûr qu'il faudra se lâcher, il faudra se créer des occasions puisque c'est un match très très important pour nous. On le prépare bien, chaque joueur le prépare bien », précise le Turc.
Cette rencontre face à Toulouse sera pour lui l'occasion de croiser le chemin de son ami Colin Kazim, qui vient de rejoindre la ville rose. « Kazim, c’est un ami que j’ai rencontré en sélection. Nous sommes inséparables en sélection et on partage la même chambre, voilà c'est un très bon ami. Je trouve qu'il a des qualités extraordinaires, après je ne sais pas s’il pourra pleinement s’exprimer en France car c'est difficile dans ce championnat. En tout cas j'ai confiance dans ses qualités car il est exceptionnel, dans la vie comme sur un terrain », déclare le meilleur buteur parisien.
On espère d'ailleurs que le duo d'attaque retrouvera son efficacité et fera trembler les filets du Parc. Erding se sent de mieux en mieux avec Hoarau et leur entente doit finir par rapidement porter ses fruits : « Nous apprenons à nous connaître. Nous nous entendons bien en dehors du terrain, nous allons donc continuer à travailler pour que cette entente se traduise en match. Même si nous n’avons pas beaucoup joué ensemble, je connais son jeu et lui connaît le mien. C’est juste une question de temps ».
L'entente entre les attaquants mais aussi entre tous les joueurs se doit d'être parfaite, sur le terrain comme dans le vestiaire. Pour cela les joueurs semblent avoir pris (enfin) conscience de la situation de l'équipe et se sont dit leurs vérités. Au-delà de leur communication, les parisiens doivent montrer un autre visage face à leurs adversaires et maintenant se faire respecter sur le terrain. « Aujourd'hui sur le terrain il y a plus de joueurs qui parlent et même dans le vestiaire on se parle beaucoup, on se dit les choses. Alors qu'on était peut-être plus timides, plus gentils, là on essaie d'être moins gentils », glisse l'attaquant parisien, dont on sait qu'il ne se cache pas sur le terrain.