Chaque année à cette même période de l'année, c'est toujours la même histoire. La crise de novembre par-ci, la crise de novembre par-là. Elle est omniprésente. Cette saison, avec le bon début du PSG, on pouvait croire qu'on allait enfin échapper à cette tradition. Et bien la réponse est non… Sur 9 points possibles, le PSG en ramène qu'un seul.
Alors, la faute à qui ? D'abord, les journalistes qui, quand crise n'est pas, nous la crée avec l'affaire Ancelotti. Et puis l'affaire s'estompe peu à peu. Alors c'est au tour des joueurs de s'y mettre. Et ce soir, c'était tout simplement son paroxysme. Ce soir, les parisiens n'ont pas été dignes d'un "clasico". Ils ont joués sans hargne, sans implication, comme s'ils étaient à l'entrainement. Sauf que ce soir, c'était la rencontre contre l'ennemie juré. Le match à ne pas perdre. Au delà de la performance sportive, ce sont des couleurs qui sont représentés ainsi que des valeurs. Ce match revêt une importance qui dépasse le sport. C'est le choc de deux cultures, de deux identités, de deux histoires. La défaite est amer et la pilule, dure à avaler.
Alors, au moment de faire le bilan du mois de novembre, on se rend compte qu'on échappe pas à son histoire. La crise fut, avec un seul petit point au compteur et cinq buts dans la musette. Espérons simplement qu'elle ne s'éternise pas jusqu'en décembre, sinon la désillusion pourrait être terrible.