Le président du SC Bastia a réagi en conférence de presse sur la condamnation de son joueur.
« C’est toujours délicat de commenter une décision de justice. On peut quand même analyser et tirer des conclusions. Il est évident que la sanction de prison ferme alors que le réquisitoire ne demandait que du sursis est très lourd. Ça a étonné beaucoup de monde. Ca nous parait extrêmement sévère, surtout qu’en terme de jurisprudence, si celle ci doit s’appliquer, il y aura beaucoup de jugements dans l’avenir qui seront calqués sur celui-ci. Ce jugement, on estime qu’il est très lourd. De la prison ferme pour un acte que nous avons condamné, qui a amené des excuses de Brandao, et qui n’a pas provoqué d’arrêt de travail de Thiago Motta qui n’a eu aucune fracture, ça semble très lourd. C’est une peine à géométrie variable quand on compare avec des actes de pédophilie, de violences sur enfant. Un mois de prison ferme pour ça… Quand je vois ce qui se passe tous les jours en France, je n’ai pas encore vu des peines aussi lourdes. On trouve cette sanction très lourde, même si on reconnait qu’il devait y avoir une sanction. Mais c’est un dossier médiatique, ça s’est passé à Paris, au Parc des Princes… Nous avons un dirigeant qui s’est fait rouer de coups de pieds dans la tête, il a eu plusieurs fractures, subit plusieurs opérations. La personne jugée pour ça n’a pas eu de prison ferme. On ne va pas jouer à caliméro, mais on a l’impression qu’avec nous on invente toujours quelque chose. Dans d’autres circonstances et à un autre endroit, la sanction aurait peut-être été différente. Il y a un barème. Et pour nous, il y en a un autre. »