Avant d’affronter les Auriverde, Guillaume Hoarau a délivré son sentiment sur cette nation qui respire le football. Pour l’attaquant réunionnais, cela lui rappelle ses matches sur Playstation et Ronaldo.
Voici ce qu’il déclare au Parisien : « Le Brésil, c'est la nation du foot. Je suis un très grand fan de Ronaldo. Ce pays a quelque chose en plus. Le foot est d'une telle simplicité pour eux que de temps en temps ça énerve. Quand j'étais gamin, dans les jeux vidéo on n'avait pas le droit de les prendre car ce n'était pas loyal. C'est l'affiche, le match de rêve. Dans une carrière, il n'y a pas tant d'opportunité que ça, donc la motivation est là. La finale de Coupe du Monde 1998, reste pour moi l’un des plus beaux souvenirs que le football m’ait offert. Lorsque l’on évoque ce match de mercredi, nous avons tous en tête ce fameux 12 juillet. Pourquoi ne pas essayer de faire aussi bien. »
Pour Hoarau, ce sera un match difficile tant les Brésiliens savent conserver le ballon : « Je m'attends à un beau match, à du spectacle. Le Brésil a une maîtrise du ballon qu'on aimerait avoir. Il va falloir le leur chiper et bien l'utiliser. C'est l'Espagne aujourd'hui qui arrive à nous montrer le plus beau foot. Eux aussi ont cette notion du beau jeu. On va essayer de jouer avec nos qualités et ce ne sera pas évident ».
Ce match contre le Brésil sera-t-il l’occasion d’oublier cette occasion manquée lors du dernier match du PSG à Rennes ? « J'avais la tête dans le guidon. Ce qui m'embête, c'est quand mes tirs ne sont pas cadrés. Là j'étais quand même assez content de mon match. Sur l'action, ça s'est passé tellement vite. J'aurai pu faire quelque chose de plus simple. La pression, on en a besoin. Je suis serein ».
Enfin Hoarau revient sur son premier match titulaire avec les Bleus contre le Belarus, ainsi que le match du PSG à Montpellier, où lors de ces deux soirées il a paru très affecté par ses prestations. Le n°9 rouge et bleu se souvient : « Le Belarus, c'était mon premier match titulaire en Bleu, à la maison. On se prépare et mentalement on fait tout pour être prêt. J'avais tout bien fait et en perdant, c'était dur à digérer. Après, Montpellier, c'était autre chose car ce sont des occasions ratées et il suffit d'en mettre un le week-end suivant. Le Belarus, ce n'était pas évident à digérer… »