JEROME ALONZO, nouveau gardien de but nantais
APRES
avoir longtemps espéré prolonger au PSG où il était en fin de contrat, Jérôme Alonzo (35 ans)
a finalement rejoint Nantes pour deux ans. Actuellement en vacances sur la Côte d'Azur, le gardien
déplore l'attitude de son ex-club.
Pourquoi avoir choisi Nantes ?
Jérôme Alonzo.Tout simplement
parce que je voulais être fixé assez rapidement sur mon sort. Et début juin, en mélangeant tous
les facteurs – environnement, club, prestige, aspect financier -, Nantes était d'assez loin
la meilleure proposition que j'avais.
Serez-vous numéro 1 ?
On me pose cette question dix fois
par jour ! áa intrigue plus les gens que moi. Evidemment, je suis chaud comme la braise. Mais
le choix ne m'appartient pas. Comme ça, d'instinct, je constate juste que le gars
(NDLR : Tony
Heurtebis)
a quand même fait monter le club en Ligue 1. Donc que je parte avec une longueur
de retard, c'est très possible. Mais je dors très bien !
« Toute la France a compris
mon attachement au
PSG
…
sauf les gens du club
»
Qu'est-ce qui fait que
vous n'êtes plus au PSG aujourd'hui ?
Paul Le Guen. Voilà. C'est, je pense, la personne qui
a décidé de ma mise à mort. Après, pour savoir pourquoi, il faut lui demander. Il n'a même pas
eu le courage de me le dire quand on s'est croisés au camp des Loges lorsque je suis allé vider
mon placard. Je pense être la meilleure doublure pour le PSG. Libre à lui de voir les choses
autrement. Ce ne sera pas son premier choix bizarre.
Et Charles Villeneuve ?
C'est le dernier
responsable. Il m'a téléphoné pour qu'on se rencontre. Je l'ai senti vraiment mal au téléphone.
Je lui ai dit que depuis deux mois je tendais des perches. Je crois que toute la France a compris
mon attachement au club… sauf les gens du club. C'est bête quand même !
Avec Pedro Pauleta,
avez-vous payé votre trop grand attachement
au club ?
Lui comme moi, on a été irréprochables
dans l'attitude, l'implication. Si ça ne suffit pas, c'est qu'il y a autre chose. Est-ce qu'on
dérangeait un ou deux joueurs du groupe qui voulaient s'émanciper et avaient besoin de notre
départ pour avancer ? Tout est possible.
Que reste-t-il de votre relation
avec Mickaël Landreau
?
En étant très honnête avec tout le monde, il ne faut pas que je réponde maintenant. C'est
encore trop chaud.
Avez-vous des regrets ?
Ne pas avoir pu dire au revoir aux supporteurs du
Parc est quelque chose qui me ronge. Il y aura un PSG – Nantes
(NDLR : le 13 septembre)
mais
ce n'est pas pareil. Mais il me semble que je suis parti dignement et, surtout, je pense que
si quelqu'un n'est pas dupe dans cette histoire, c'est le public.