
Blessé aux adducteurs depuis fin avril, Guillaume Hoarau a
livré hier son premier match en tant que titulaire. Le journal Le Parisien l'interroge suite à sa première titularisation de la saison.
On imagine votre déception¦
Guillaume Hoarau. Oui, je suis très déçu. Cest rageant.
arrive. Nous nallions pas rester invaincus jusquà la fin. Il ne faut
pas dramatiser. A chaque fois quon a gagné un match, on a toujours
essayé de ne pas semballer. Dans la défaite, cest pareil. Nous allons
étudier ce que nous avons fait de mal et en tirer les leçons.
Javais hâte de reprendre. Je me sentais prêt. Jy suis allé sans me
poser de questions. Je pense que mes jambes étaient là, physiquement
jai tenu le coup. Et jai retrouvé rapidement mes sensations. Je
manquais peut-être dautomatismes.
Quand on perd, on est toujours plein de regrets. Cest dur de perdre mon premier match plein de la saison. Mais jai fait ce que jai pu, avec mes moyens.
Je ne sais pas, mais toujours est-il que je ne nous ai jamais sentis en
danger. Nous avons eu quelques occasions, nous aurions dû les mettre au
fond. Mais Monaco
a très bien défendu. Il fallait se montrer patient et trouver la
brèche. On na pas su. On ne peut sen prendre quà nous-mêmes.
Y a-t-il eu relâchement du PSG en fin de rencontre ?
Je ne crois pas. Peut-être avons-nous manqué de vigilance. La fatigue
commençait à se faire sentir. Mais je pense que le match aurait pu
également basculer en notre faveur. Nous navons pas mal joué. Ils nous
ont pris en contre et ils ont marqué sur leur unique occasion en
deuxième période. Le second but, cest plus un exploit individuel, on
ne pouvait pas faire grand-chose.
Cette défaite tombe mal, avec la réception de Lyon dimanche prochain¦
Ce ne sera pas un match facile surtout que nous serons privés de
Stéphane (Sessegnon). Mais cest aussi le genre de rendez-vous qui
motive. Cest lidéal pour se relancer. Et puis, cette défaite nous
évite de nous voir trop beaux. Cest dans les défaites quon se forge
une âme. Cest dans ces moments-là que nous saurons si nous sommes
forts ou non.