du PSG attribue les difficultés du club parisien aux limites de son équipe et à une trop grande
pression médiatique.
Comment avez-vous vécu la soirée karting de mercredi ?
Mickaël Landreau.
Il y a des choses qu'il est important de vivre en interne.
Toute initiative prise dans le but de consolider le groupe et de mieux vivre ensemble est bénéfique.

La saison passée, lors des deux derniers mois,
nous avons pu nous en sortir grâce à une cohésion et une volonté
générale d'être solidaires. Aujourd'hui encore, il nous reste dix
matchs de championnat pour assurer le maintien. Quand
on se trouve deux années de suite dans cette situation, ce n'est pas un
hasard. On n'a pas le
choix, il faut prôner la mobilisation générale. On va lutter avec des
équipes qui sont aussi
dans cette dynamique, mais avec moins de pression, moins de divergences
et moins d'éparpillements.
«
Un gardien a des cycles
»
avant même la fin du match ?
Je peux les comprendre. Ils vivent cette situation depuis trop longtemps. Mais nous ne mettons pas de mauvaise volonté.
Simplement, notre potentiel a des limites. On s'investit au maximum. áa va être difficile. Dans
la lutte, tous les détails peuvent compter.
Je ne fuis pas, j'assume mes responsabilités. Un gardien a des
cycles. On ne peut pas être douze ans au même niveau. C'est évident que
dans mon cas – être international et jouer au PSG -, c'est plus
difficile. Je suis tous les jours très, très exposé. Ma carrière passe
par ça.
Tous les jours, j'essaie d'être intègre et le meilleur possible. Après, c'est
la différence entre un joueur d'une équipe qui lutte pour le maintien et celui d'une équipe
qui joue sans la pression du résultat.
áa a déjà été le cas avec Barthez
(NDLR : à Marseille lors de la saison 1994-1995).
Je ne peux pas rentrer dans ce genre de considération au début
d'une lutte acharnée et décisive pour le club. Je vous promets que mon cas personnel m'importe
peu aujourd'hui. On fera le point à la fin de saison et faites-moi confiance pour ne rien oublier. Rien ni personne…