face-à-face contre le gardien adverse à lheure de jeu. Stéphane
Sessègnon, joueur parisien le plus percutant hier soir, assume son
erreur. Et reste optimiste sur les chances de qualification du PSG.
Décevant
? Ce n'est pas le bon mot. On a poussé jusqu'au bout, mais on est tombé
sur une équipe ukrainienne qui a su gérer son match. Nous, on aurait
souhaité marquer ce but qui nous aurait libéré, malheureusement… Au
final, 0-0, ce n'est pas si mal. Ce qui est important, c'est de ne pas
avoir encaissé de but à domicile.
Cela vous rend optimiste avant le match retour ?
Oui,
à condition qu'on soit plus réaliste là-bas. On a prouvé par le passé,
et notamment à Braga (0-0, 1-0), qu'on pouvait réaliser des exploits à
l'extérieur. En Ukraine, ça sera certainement plus difficile que ce
soir, mais on a les qualités et la capacité pour aller gagner là-bas.
Aviez-vous déjà un peu la tête au match de dimanche, à Lille ?
Non,
je ne pense pas. Ce soir, on était vraiment concentré à 100%. Il ne
nous a manqué que la réussite, même si c'est vrai que par moments, on
n'a pas été bien dans le jeu. Cela s'explique aussi par la qualité de
l'adversaire.
A titre personnel, vous avez manqué une
occasion en or à l'heure de jeu. Vous vous présentez seul face au
gardien, mais vous ne tirez pas. Que s'est-il passé ?
Au dernier
moment, au lieu de frapper, je vois que le défenseur adverse revient
sur moi et je me dis que je vais faire un crochet. C'est dommage car
j'avais la possibilité d'enchaîner tout de suite… Je n'ai pas été
assez lucide sur le coup. Je m'en excuse. J'avais l'occasion de mettre
mon équipe à l'abri et je ne l'ai pas fait.
Lors des
quarante-cinq première minutes, on vous a vu beaucoup permuter avec
Jérôme Rothen sur le côté gauche. Comment expliquez-vous que vous
n'ayez pas été capable de reproduire la même chose en deuxième période ?
On
a joué contre une équipe qui a de l'expérience, tout simplement. Elle a
su gérer nos temps forts, nous contrer au bon moment. En début de
match, il fallait pousser, faire douter cette équipe. Nous, en attaque,
les consignes, c'était de bouger. Il n'y avait pas de poste fixe. C'est
ce qu'on a tous essayé de faire. Le point positif, c'est qu'on n'a rien
lâché jusqu'au bout».
Le Parisien