Antoine Kombouaré a exprimé sa satisfaction après la victoire de ses joueurs face à Arles-Avignon 2 buts à 1, se réjouissant de la réussite d'Erding et des 3 points qui permettent au PSG de se maintenir dans le haut du classement.
Pour l'entraîneur parisien « c’est une grosse satisfaction car c’était un match piège. Si on gagne, c’est normal, si on perd, personne ne comprend. On était archi-favoris ». Face au dernier de la Ligue 1 qui n'a plus rien à perdre dans ce championnat « gagner est le plus important, même si on a souffert, car on était attendus. Et une contre-performance nous aurait compliqué la suite de la saison, donc il fallait gagner à tout prix », lâche le Kanak soulagé d'avoir évité le piège avignonnais.
Cette victoire s'est construite sur la réussite retrouvée de Mevlut Erding, auteur des 2 buts de son équipe. « Son doublé est une grande satisfaction. Cela devenait urgent pour lui de marquer, je le sentais inquiet. Il a été patient et récompensé de ses efforts, il n'a jamais lâché », se réjouit le coach parisien. Une bonne nouvelle pour lui en l'absence de Hoarau et de solutions de rechange en attaque.
Menant 2 à 0, le PSG a vu son adversaire revenir au score et se créer quelques occasions en fin de rencontre, de quoi faire peur aux supporters des rouge et bleu. « Oui, car on n'avait plus les ressources physiques pour faire remonter le bloc et garder le ballon, face à une équipe qui a pris confiance et joué son va-tout », acquiesce le technicien parisien qui estime néanmoins qu'« on aurait pu faire la différence en première mi-temps, où on a eu beaucoup de situations, avec la mainmise sur le jeu ». Il glisse également : « J'ai dit à mes joueurs, à la mi-temps, que ce match ne devait pas être celui des occasions perdues ».
Sur fond de polémique suite au transfert de Stéphane Sessègnon à Sunderland, Kombouaré attend des ses dirigeants de remplacer le Béninois qu'il souhaitait conserver dans son effectif : « J'attends un renfort, bien sûr ! On travaille sur plusieurs pistes, dans la discrétion », soulignant que « Payet n'est pas le seul » sur la liste. Le Kanak répète son agacement suite au bras de fer gagné par son ancien joueur et stigmatisant son attitude : « Je suis contre ce type de comportement. Je me suis bagarré fort contre Sessègnon pour ne pas voir ce genre d'attitude. Ce sont des fautes graves. Après, chacun fait ce qu'il veut, je ne suis pas le papa de ces joueurs-là ».