
Antoine Kombouaré s’est présenté hier en conférence de presse où il a évoqué la rencontre face à Evian mais aussi le fait que le club de la capitale peut égaler sa meilleure série de sept victoires consécutives.
En cas de victoire cet après-midi, le club francilien égalerait sa meilleure série historique de sept victoires consécutives. Une chose qui est loin de préoccuper le coach parisien : « Je ne le savais pas. Très honnêtement, c'est le cadet de mes soucis. Ce qui est important, c'est de rester humble, rigoureux. J'ai déjà mis les joueurs en garde. Nous sommes en train de monter en puissance. Mais ce n'est pas évident car il manque du monde. Aujourd'hui, on ne peut pas penser aux records. Moi, je dirige avec cet esprit. Après, les gens sont libres de penser comme ils veulent. Evian s'est concentré toute la semaine et nous attend de pied ferme. Nous, on a joué l'Europa League et ça s'est bien passé. Mais il faut vite se remettre en question, ce n'est que le début de saison. »
Le Kanak reste concentré et estime que le PSG doit encore progresser : « Je ne suis pas dans l'émotion. Après la Coupe d'Europe, j'ai vu tout le monde s'exciter, s'enflammer. Moi, je reste calme. Sur ce match, plein de choses ne m'ont pas plu. Ce qui nous guette, c'est la facilité, le relâchement. La saison dernière, le PSG avait déjà une équipe très offensive. Plus que celle-ci même avec Giuly, Nene et deux attaquants purs. Mais aujourd'hui, on a une équipe qui a plus de talent. On est toujours dans le souci de trouver le meilleur équilibre, être capable d'attaquer sans pour autant se découvrir pour ne pas se mettre en danger. Tout le monde est concerné par le repli défensif. La notion de bloc est encore plus importante aujourd'hui. »
Quant au match face à Evian, l’entraîneur parisien affirme : « Tout le monde nous voit gagner 5-0 là-bas. Cette équipe est toujours sur la dynamique de la montée. Elle a un bon groupe, un amalgame entre joueurs d'expérience comme Govou, Sorlin, Leroy, des jeunes et d'autres qui arrivent de L2. Je la crains et j'ai beaucoup de respect pour le travail que fait (l'entraîneur) Bernard Casoni, un garçon qui a du tempérament».