L'entraîneur parisien a donné sa vision de ce match catastrophique, sans pointer les responsabilités des uns et des autres, les joueurs sur le terrain et lui dans la gestion de son groupe.
« C’est une énorme déception parce qu'on a raté complètement notre première période », entame le Kanak, qui avoue que « c'est vrai que surtout ce premier but nous fait très mal, sur pénalty et après on a lâché ! On a lâché mentalement, ça été très dur ». « Et puis encore une fois le deuxième but vient très vite, on n'a pas le temps de reprendre le dessus », s'agace le coach. « Et voilà comme je dis on a raté complètement cette première mi-temps », répète t-il comme une excuse. Dans un Parc qui s'est retourné contre ses joueurs, après le 3ème but lorientais marqué comme à la parade, « heureusement qu'en 2ème mi-temps on ne prend pas de but », souffle l'entraîneur parisien, qui a pu entendre des "Kombouaré démission !" descendre des travées. « On a pas lâché mais je suis très très déçu parce que je m’attendais à autre chose », admet-il après son coup de sang radiophonique.
Maintenant « il faut rester soudé, ne pas paniquer et surtout il faut se remettre en questions », ce qu'on pensait qu'ils avaient tous fait cette semaine, mais bon voilà le résultat. « Moi j'avais pointé certaines lacunes », poursuit le technicien parisien qui déplore la décision arbitrale sur le but de Guillaume Hoarau : « C'est vrai qu'on peut dire aussi que pas mal de choses sont contre nous parce que je crois que le premier but est valable ». Kombouaré pointe également le manque d'efficacité de ses attaquants : « On fait 20 très bonnes minutes, pour ne pas dire excellentes, mais voilà on ne marque pas et eux sur la première occasion, sur leur première situation il y a ce pénalty qui nous fait beaucoup de mal et là, on a bien sûr baissé la tête ».
En seconde mi-temps, le PSG a fait le dos rond face à la vindicte populaire et l'absence d'encouragements. « Le public est à fleur de peau et lorsque nous ne sommes pas bien il réagit », observe le Kanak qui a encore surpris le public par son coaching. En effet, il a fait sortir Hoarau le meilleur parisien sur la pelouse, pour faire rentrer Giuly, alors que peut-être un milieu de terrain aurait pu être sorti à ce moment du match. Quoi qu'il en soit « il va falloir être très costaud mentalement », prévient le coach qui se projette déjà sur les prochaines échéances : « Nous devons maintenant passer ce tour de Coupe de France qui arrive et ramener quelque chose de Nancy. Il faut rester uni, soudé, se remettre en question mais surtout pas commencer à se jeter la pierre. Il faut repartir au combat ».