L'entraîneur parisien Antoine Kombouaré était en conférence de presse pour évoquer le match face à Martigues et le feuilleton Payet.
Antoine Kombouaré garde un très mauvais souvenir des matchs face à Martigues dans les années 90 : « J’en garde mon plus mauvais souvenir sportif car il y avait eu beaucoup d’incidents lors de cette rencontre-là. Le match avait été arrêté à cause d’incidents et des fumigènes. Il y avait eu un blessé, nous avions reçu des paires de ciseaux et pas mal d’autres projectiles. Je ne m’attends pas à la même chose demain, c’était à une époque ou nous parlions de sécurité, ce n’est plus le cas aujourd’hui. C’est entre autre pour ça que le PSG se bat aujourd’hui. À l’époque Martigues était en Ligue 1 aujourd’hui, c’est un autre contexte. »
Il n'y a pas de match plus important qu'un autre pour le coach, ils ont tous la même importance avec le même objectif… gagner ! : « Tous les matches sont importants. Pour préparer de la meilleure des façons celui de Rennes il faut se qualifier mercredi à Martigues. Nous ferons tout pour, en tout cas. »
Le Kanak s'attend à un match difficile contre une équipe qui se donnera à fond pour éliminer le gros : « Les équipes inférieures compensent leurs soucis techniques et de valeur avec des conditions de jeu difficile ou avec un engagement plus important. Nous avons les armes aujourd’hui pour aller là-bas et nous qualifier même si je sais que cela sera une rencontre difficile. Ils sont 4e de leur groupe à quatre points et un match de retard. J’ai envoyé quelqu’un le week-end dernier pour les voir jouer face à Monaco (1-1, CFA). Ils ont beaucoup de bons joueurs issus de centre de formation de Ligue 1. Ils ont une attaque redoutable, il faudra être sérieux et faire un bon match. Martigues possède un bel effectif, c’est une équipe qui joue la montée. »
L'ancien joueur de Nantes voulait absolument le milieu de terrain stéphanois Dimitri Payet, malheureusement les dirigeants stéphanois n'ont pas voulu le céder : « Bien sûr que vous avez suivi l’actualité. Nous souhaitions tous l’arrivée de Dimitri Payet au club et c’était un signe fort envers le groupe de tout réaliser pour le faire signer. Saint-Etienne en a décidé autrement. Le joueur n’est pas venu car son club n’a pas souhaité qu’il vienne. J’avais dit que je ne souhaitais pas de départ ni d’arrivée. Jeudi, cela s’est décanté car nous avons reçu une somme d’argent fantastique pour le transfert de Stéphane Sessegnon et nous avons voulu nous servir de cet argent pour faire venir Dimitri Payet. »