Il arbore plus de vingt tatouages, chacun d’entre eux raconte une histoire et le tout illustre son caractère si particulier. Ezequiel Lavezzi nous fait découvrir à travers ses tatouages, sa personnalité et sa philosophie de la vie.
Si l'attaquant Parisien affirme que les tatouages sont le reflet de la personnalité, il en a fait aussi une philosophie..
Fan de Bob Marley, Lavezzi s’est tatoué sous son omoplate les paroles de Three Little Birds :
« Don't worry about a thing, cause every little thing gonna be all right. » Ne te prends pas la tête, tout ira bien.
.jpg")
Quand on lui demande combien de tatouage il a, il répond « Je ne sais pas. Plus d'une vingtaine. »
Mais contrairement à certain, chez lui, les tatouages ne sont pas un effet de mode. Il raconte :
« Le premier, je l'ai fait à 12 ans. J'étais un gamin rebelle. Je n'ai rien dit, je suis allé chez un ami qui m'a tatoué une petite tête d'indien colorée. Ma mère n'était pas ravie mais c'était trop tard. Je n'ai jamais arrêté. »
Certes, il a grandi dans les quartiers défavorisés de Rosario mais il assure que ses tatouages, n’ont rien à avoir avec l’influence des gangs « On n'était pas dans l'univers des maras (gangs ultra-violents) »
Les images du Christ et de Diego Maradona, sont ses tatouages les plus visibles..

La plupart des autres tatouages ont été faits à Naples, ville conquise par El Pocho où il a fait pendant cinq saisons la fierté des tifosi.
Lavezzi arbore les tatouages qu’on peut appeler de classiques : le prénom de sa mère (Doris) et de son fils (Tomas) ; une rose, des vents, des étoiles, des fleurs, des brassards tribaux, son numéro fétiche (le 22).
Puis il y’a les autres qui sont un peu plus rares comme : le plan de son quartier d'enfance, des personnages d'heroic fantasy, des abeilles, un revolver. Un pot-pourri foutraque, à l'image du type : borderline.
Si Lavezzi est connu pour être celui qui dépense sans compter sur le terrain, dans la vie de tous les jours c’est aussi un homme généreux, Il a créé une association d'aide aux enfants pauvres de sa province natale. Sur son biceps, il est écrit en espagnol : « Le plus riche n'est pas celui qui possède le plus, mais celui qui a besoin du moins.»

El Pocho raconte : « La plupart de mes tatouages, c'est un ami italien Gaetano, qui me les a faits à la maison. Il a débarqué à la maison vers 22 heures et puis ça durait jusqu'à quatre, cinq heures du matin, on écoutait de la musique, en buvant un verre. C'était douloureux, mais supportable. Ce sont ceux de la jambe qui m'ont fait le plus souffrir. »
Il se rappel de cette malheureuse histoire à Naples, où des individus ont voulu malgré lui le mêlé à une affaire de meurtre. « Un gars a utilisé une photo de moi, en prétendant être mon tatoueur. Il s'est fait tuer par un autre tatoueur, qui était jaloux, semble-t-il. »
Lavezzi ne voit pas son corps comme une œuvre d'art. Il le compare avec philosophie comme « un papier où j'écris des sentiments à divers moments de ma vie. »
Dans le vestiaire du Paris Saint Germain, il n'est pas le seul à dessiner sur son outil de travail. Il explique :
« Presque tous les joueurs ont des tatouages. Thiago Silva en a beaucoup, Zlatan pas mal aussi, avec cette phrase : 'Seul Dieu peut me juger.' Mais aucun n'en a autant que moi, je pense. »
Ce n'est pas un concours. Ni un sujet dont ils parlent. « C'est personnel. » affirme t-il.
Et quand on lui demande ce qu’en pense sa femme, Il affirme en rigolant : « Quand on s'est rencontrés, elle m'a dit qu'elle n'aimait pas les tatouages. On dirait qu'elle s'y est faite.»
