2003 – 2013 : 10 ans de vie, des milliers d’articles, des millions de vues, des millions de commentaires, des joies, des succès, la communion avec les supporters, les controverses et les conflits avec les dirigeants, les jours sombres du club, les peines et les défaites en accumulations. Ces stars qui ont illuminé le Parc, ces hommes qui ont fait vibrés les supporters…Et ceux qui ont rejoint l’ennemi !
LMDPSG, c’est dix piges dans le sillage du Paris Saint Germain.
Pour marquer cette décennie, nous vous avons concoctés les évènements majeurs qui ont marqué le club depuis 2003.
Le meilleur du Paris Saint Germain !
Nous sommes en 1970, le Stade Saint-Germain, tout juste promu en D2, reçoit l'appui du Paris FC, qui ne possède alors ni joueurs, ni encadrement, ni installations, ni même le droit de disputer la moindre compétition. Aujourd'hui, on parlerait de « groupe d'investisseurs ».
De cette fusion, naquit le Paris Saint Germain, le 12 août 1970

Retour vers le Futur !
L'été 2001 s’annonce caniculaire, le groupe Canal+ devient propriétaire à hauteur de 98 % du PSG. Les dirigeants cassent la tirelire en faisant venir José Aloisio, Gabrie Heinze, ou encore Hugo Leal. Mais malgré cette débauche de moyens, les résultats ne suivent pas. Paris peine à mont é sur le podium, Nicolas Anelka est bradé au mercato. La saison suivante est marque le début des difficultés. Paris Sans Génie, ne décolle pas. Le club plonge dans le ventre mou du championnat, Ronaldinho est laissé sur le banc, Luis Fernandez sauve sa tête en prenant les supporters à témoin. Finalement, Paris finira 11e, et s'incline en finale de la Coupe de France face à Auxerre.

Face au bilan sportif et financier désastreux 65 millions d'euros de déficit. Canal+ limoge Laurent Perpère et Luis Fernandez. Et place à la tête du club, deux hommes phares, Francis Graille président, et Vahid Halilhodžiġ entraineur.
Graille a pour mission de remettre de l'ordre dans les finances, et Halilhodzic doit remettre l'équipe sur le droit chemin.
Ronaldinho, malgré le désarroi des supporters est transféré au FC Barcelone ou il remporte l'année suivante le ballon d'or ! Mais bientôt ils se consoleront car un portugais du nom de Pedro Miguel Pauleta, devient le buteur emblématique du club.

Le début de saison est difficile, Jérôme Leroy quitte le club. Mais Halilihodzic, assure, Paris devient plaisant à voir, Juan Pablo Sorín renforce l’effectif, les supporters se remettent à y croire.
Et bientôt Paris ne quittera plus le podium. Il y restera jusqu'au bout mais hélas finit 2e du championnat et remporte son premier titre en 6 ans, avec la Coupe de France. La fin de saison laisse un gout amère car le capitaine de l’équipe, Frédéric Déhu quitte la capitale pour rejoindre l’ennemi de toujours, Olympique de Marseille.

Mais ce n’est pas tout puisque, Gabriel Heinze, Sorin, puis Fiorèse le suivent….

Alors les dirigeants sont dans une impasse, il faudra renouveler l’effectif, Paris épuise tout son budget recrutement avec Jérôme Rothen, Sylvain Armand et Mario Yepes. Mais l'équipe n'est pas complète et le début de saison est désastreux. De plus, une « taupe » a trahi les secrets du vestiaire, et les supporters grondent face à la politique des dirigeants. Alors Graille décide de se séparer de son ami Halilhodzic. Il nomme Laurent Fournier pour finir la saison et le club termine 9e du championnat.
Canal+ fait carton plein !
À la fin de la saison, Canal+ rachète les dernières parts d’Alain Cayzac et devient désormais propriétaire à 100 % ! Graille est remplacé par Pierre Blayau.

La saison 2005 – 2006 débute, et on voit débarqué dans la capitale Bonaventure Kalou, Vikash Dhorasoo et David Rozehnal. Des débuts intéressants. Mais le président est insatisfait et renvoie Fournier au profit de Guy Lacombe.
Les résultats chutent à nouveau et comme l’année précédente Paris finit à la 9e place du championnat mais remporte une nouvelle Coupe de France face à Marseille (2-1).
Colony Capital rentre en jeu
A fin de la saison Canal+ revend le club à des fonds d'investissement américain (Colony Capital)
Alain Cayzac est nommé président et a pour mission principale, la stabilisation du club. Raí revient en tant qu'ambassadeur en Amérique du Sud, et l'effectif ne connait pas de bouleversement majeur. Mickael Landreau et Amara Diané renforcent l'effectif et Pauleta prolonge. Mais malgré les efforts, le début de saison est extrêmement difficile, Paris ne parvient même pas à passer dans la première moitié du tableau.

Le pire est atteint en novembre avec une lourde défaite en Coupe de l’UEFA au Parc face à Hapoël Tel-Aviv (2-4), puis la mort par balle d'un ultra parisien tué par un policier après le match. En janvier, Guy Lacombe est remplacé par Paul Le Guen, les résultats s’améliorent et Paris termine sa saison à la 15e place.
La saison 2006-2007 doit marquer le retour de Paris aux sommets du football français.
Mais à nouveau, le PSG reste dans la seconde moitié du classement. Le paradoxe : à l'extérieur les résultats sont excellents, mais au Parc, impossible de gagner le moindre match, c'est le « syndrome du Parc ». En décembre, Paris bascule dans la zone de relégation. La victoire au Parc face à Lens met fin au syndrome du parc et fait sortir Paris de la zone de relégation mais y replonge au printemps.

Paris vie ses jours les plus sombres, une éclaircie apparaît avec le succès en Coupe de la Ligue face à Lens (1-0), mais une banderole parisienne destinée aux lensois fait scandale. Face à une situation désespérée, Alain Cayzac démissionne remplacé par Charles Villeneuve (ancien directeur des sports de TF1). Il faudra attendre la dernière journée et une victoire inespérée à Sochaux (2-1) pour que Paris se sauve enfin. Paris termine la saison par une défaite en finale de Coupe de France face à Lyon (1-0).
La saison 2007-2008 ouvre ses portes, la formation parisienne est profondement modifiée : Mario Yepes, Jerôme Alonzo et Pedro Miguel Pauleta arrivent en fin de contrats. Du côté des arrivées, les anciens internationaux français Claude Makélélé et Ludovic Giuly, en fin de carrières, sont recrutés pour encadrer le groupe. Guillaume Hoarau, et Stéphane Sessègnon sont également intégrés dans l'equipe.

La première partie de saison est finalement réussie. Le PSG parvient à battre les trois premiers du championnat Lyon, Bordeaux et Marseille. Paris finit ainsi quatrième à la trêve hivernale.
Paris enchaine ainsi 6 victoires et un nul en 8 matchs.
Un conflit oppose Paul Le Guen a une partie du staff et la direction du club décide de ne pas le prolonger. Dès lors, Paris enchaine les mauvais résultats jusqu'à la dernière journée et finit sixième place.
Saison 2008 – 2009 verra un ancien joueur du club, Antoine Kombouaré, sur le banc du PSG.

Mevlut Erding, Grégory Coupet, et Christophe Jallet, débarquent au camp des loges. Le début de saison est excellent, et Paris pointe en tête (ex-aequo) avec Bordeaux et Lyon fin août. Mais la faiblesse du banc parisien le fait reculer dès l’automne et Paris terminera cette saison à la 13e place. Toutefois, le club remporte une nouvelle Coupe de France face à Monaco.
Saison 2010 – 2011 Le club se renforce avec les arrivées de Mathieu Bodmer, Siaka Tiéné et de Luis Nenê. Après un début de saison intéressant, Paris se stabilise dans le haut du classement à partir de novembre, en particulier grâce aux performances éblouissantes de Nenê.
Le départ agité de Stéphane Sessègnon lors du mercato hivernal ne perturbe pas la bonne marche du club, qui reste en course pour une qualification en C1. Toutefois, Paris s'incline en finale de la Coupe de France face au futur champion Lillois, et il termine 4e du championnat.
Qatar Investment Authority, Remplace Colony !
En 2011, Qatar Investment Authority rachète 70 % des parts du club et le 6 mars 2012, QSI rachète les 30 % restants à Colony Capital et devient donc propriétaire à 100 % du PSG. Alors que Grégory Coupet et Claude Makelele prennent leur retraite et que Ludovic Giuly part à l'AS Monaco.
Les dirigeants de QSI, par l'intermédiaire de Nasser Al-Khelaïfi, fixent des objectifs ambitieux, et apportent des moyens financiers considérables : un budget de recrutement de cent millions d'euros, du jamais vu en France… QSI supprime le poste de Robin Leproux et nomme l’ancien Parisien, Leonardo au poste de directeur sportif. Jean-Claude Blanc sera nommé quelque temps plus tard directeur général délégué du club. Leonardo, ex entraîneur du Milan AC et de l'Inter Milan, fait venir plusieurs joueurs du championnat italien tels que Jérémy Ménez (Roma), Mohamed Sissoko (Juventus), Salvatore Sirigu (Palerme). Des joueurs de Ligue 1 rejoignent aussi Paris comme Kévin Gameiro, Blaise Matuidi, Milan Biševac.

Le président Al-Khelaïfi évoque également une construction à long terme, veut miser sur de jeunes joueurs talentueux et déclare à plusieurs reprises « être à la recherche du nouveau Messi ». Javier Pastore recruté pour 43 millions d'euros, constitue un record dans le championnat de France. Les débuts sont couronnés de succès, des échos favorables proviennent de la presse, et le nombre moyen de spectateurs par match augmente de façon exponentielle.
Le club met en œuvre une stratégie « d'internationalisation ». Le PSG fait notamment parler de lui lorsqu'il entre en concurrence avec plusieurs autres clubs afin de recruter David Beckham ou Carlos Tévez.

Antoine Kombouaré se fait licencier. Il paye les éliminations prématurées au premier tour de la Ligue Europa dans un groupe « facile » avec l'Athletic Bilbao, le Red Bull Salzbourg et le Slovan Bratislava et celle en coupe de la Ligue contre la modeste équipe de Dijon.
Le PSG rentre dans une autre dimension et vise désormais le toit de l’Europe. Le 30 décembre 2011 l'Italien aux quatre ligues des Champions, Carlo Ancelotti, devient le nouvel entraîneur. Et dans la foulé, Maxwell, Thiago Motta et Alex débarquent dans la capitale mais le PSG terminera malheureusement 2e derrière le surprenant Montpellier HSC.
Nous sommes en 2012, le PSG est seul dans une Europe frappée par la crise, les plans de rigueur et un nouveau truc appelé Fair-Play Financier… Les dirigeants s’activent sur marché des transferts. Quatre nouveaux joueurs rejoignent l’effectif parisien Ezequiel Lavezzi (31 millions d'euros), Marco Verratti, désigné comme le « nouveau Pirlo » (11 millions). Et cerise sur le gâteau les deux joueurs les plus rémunérés du Milan AC : Zlatan Ibrahimoviġ, (20 millions d'euros et un salaire record estimé à 14 millions d'euros net annuel) ainsi que Thiago Silva, pour un montant record en France de 49 millions d'euros. Le PSG ne s’arrête pas là, l'international néerlandais Gregory van der Wiel et la jeune pépite brésilienne Lucas Moura sont aussi recruté, un casting de choix qui fait rêver certains et suscite la jalousie des autres.

En janvier 2013 lors du dernier jour du mercato hivernal, à la surprise général, le club annonce l’arrivée de David Beckham. L’Anglais débarque sur Paris avec l’euphorie des medias et des supporters et annonce quelque chose d’inédite dans le monde du football, il s'engage a versé l’intégralité de son salaire à des associations caritatives Nenê et Guillaume Hoarau quant à eux, sont respectivement transférés à Al-Gharafa au Qatar et au Dalian Aerbin en Chine. Aujourd’hui le PSG, après avoir terminé premier de son groupe devant le FC Porto, est le seul club français qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
Un objectif pour le Club qui vise désormais le toit de l’Europe.

LMDPSG, grace à vous, Nous rêvons Plus Grand !
