Dans un contexte sportif difficile en ce moment, après la défaite à Marseille et la piètre 13ème place au classement de L1, débute aujourd'hui la consultation pour la rénovation du Parc des Princes, qui aura lieu même si l'Euro 2016 n'est pas attribué à la France. La Mairie de Paris, ne souhaitant pas investir de fonds dans l'opération, devra accorder un bail emphytéotique administratif (BEA) au titulaire du marché afin que celui-ci puisse rentalibiliser son investissement sur une longue période, avec l'exploitation du Parc des Princes.
Notre cher actionnaire Colony Capital fait figure de favori dans la course, et s'il a pris les rènes du PSG ce n'est pas pour sa passion du football, mais pour espérer réaliser une opération immobilière autour du Parc des Princes. Le moment est venu pour lui de réaliser son rêve et de concrétiser son objectif premier. Pour financer les coûts des travaux, estimés à 70M€, plusieurs pistes sont à l'étude et l'une d'entre elle fait peur à tous les supporters parisiens : elle consisterait à vendre le nom du Parc des Princes pour en retirer quelques rentrées d'argent.
Le "naming" est une pratique qui devient courante dans les pays anglo-saxons et qui commence à toucher la France. Alors que le Parc des Princes est un stade mythique et que son nom résonne dans les têtes de tous les supporters parisiens, Colony Capital voudrait commercialiser le nom de notre enceinte ? L'affaire rapporterait quelques 2M€, une somme ridicule comparée aux 147M€ touchés par Arsenal sur 10 ans pour son partenariat avec Fly Emirates…
Lorsque Sébastien Bazin aura récupéré la propriété du stade de la porte d'Auteuil, il pourra en faire son jouet et peut-être vendre le club pour qu'il joue dans "son" stade, mais quel actionnaire accepterait cette situation qui ne lui permettrait pas de gérer les rentrées d'argent liées aux rencontres dans l'enceinte sportive ? En tout cas du côté des supporters ce "débaptisage" du Parc des Princes serait à coup sûr une trahison et ces derniers n'en finiront pas d'exprimer leur colère face à cette situation.
Rejoignez vite notre groupe sur Facebook pour exprimer votre mécontentement !