Le Paris Saint-Germain s'est imposé à Nancy 2 buts à 1 pour le compte de la 9ème journée du championnat. Si les Parisiens ont parfaitement débuté la rencontre, leur gestion (peut-être trop) rapide et une baisse de rythme ont indéniablement relancé des Nancéiens accrocheurs. L'essentiel, ce soir, est assuré par les 3 points de la victoire.
20 minutes convaincantes de la part des Parisiens …
Pour le retour au championnat après la trêve internationale, Unai Emery doit composer avec un effectif diminué. Entre les nombreuses blessures et la fatigue des Sud-américains, l'entraîneur parisien aligne Kimpembe sur le couloir gauche (en remplacement de Maxwell et Kurzawa), le trio du milieu est constitué de Verratti, Matuidi et Krychowiak. En attaque, Cavani, en pleine forme actuellement, est soutenu par Lucas et Ikoné (préféré à Jesé et Ben Arfa).
Le début de match est parisien. Les joueurs de la capitale maîtrisent, la circulation du ballon est bonne et fluide. En face, les Nancéiens, bien regroupés, sont vigilants. Le premier fait de match intervient à la 13e minute. Sur un coup franc lointain tiré par Lucas, le ballon -dévié par personne- trompe Ndy Assembe. Dans la foulée, 5 minutes plus tard, le break est fait par Cavani, profitant d'une erreur de la défense nancéienne. Les deux bévues (ou cadeaux) des locaux sont directement transformés en buts par les Parisiens, 2-0 après 20 minutes de jeu. Au passage, on pourra noter l'intelligence de placement et de flair de l'attaquant uruguayen sur la seconde réalisation. L'entame est parfaite. Logiquement, on peut s'attendre à un match tranquille du côté des Parisiens.
Néanmoins, et ce de manière significative, les visiteurs baissent de rythme. Le pressing, jusque là efficace est progressivement abandonné. Les Nancéiens en profitent alors pour se montrer mais les occasions sont détournés par Areola ou non-cadrées (31e, 36e et 40e).
Et puis plus grand chose
La seconde période reprend. Cavani, après s'être défait de son vis-à-vis, tire dans le petit filet (49e). L'action constitue l'une des rares opportunités parisiennes dans ce second acte. Ce sont même les locaux qui se montrent dangereux. Ainsi, à la 55e minute de jeu, sur un coup franc concédé par la défense parisienne (une mauvaise relance), Diarra s'élève plus haut que tout le monde et catapulte le ballon dans la lucarne, 2-1. C'est alors que les Parisiens apparaissent fébriles, le cuir n'est pas tenu et ce dernier est parfois même balancé. La maîtrise parisienne des 20 premières minutes semble lointaine. Emery en profite alors pour lancer Rabiot à la place d'Ikone (62e). L'entrée de l'espoir français s'avère cruciale. Sa capacité à garder et surtout récupérer le ballon est particulièrement importante, et permet aux joueurs de la capitale de se donner un peu d'air. La fin de match, haletante, est incontestablement nancéeinne mais les locaux ne parviennent pas à égaliser face à des défenseurs parisiens solides (nombreuses interventions de Marquinhos ou Silva). Areola se montre d'ailleurs à plusieurs reprises rassurant.
Assez étonamment, les Parisiens se sont relâché dans cette partie pourtant largement à leur portée. Il convient néanmoins de relever que le retour à la compétition après une trêve internationale n'est jamais chose aisée. En face, les locaux ont joué crânement leur chance et su bouger des Parisiens peut-être émoussés physiquement.
Enfin, comment ne pas relever la grosse semaine qui attend les joueurs de la capitale, entre Bâle mercredi et Marseille dimanche prochains, ce sont déjà deux rendez-vous décisifs pour les Franciliens. Au final, la victoire est là, les trois points (cruciaux après la victoire de Nice et la défaite de Monaco hier) avec, et c'est peut-être le plus important à retenir ce soir !