Les différents chamboulements survenus ces derniers mois au sein du club, ainsi que la récente éviction d’Antoine Kombouaré, ne laissent plus planer aucun doute, le PSG entre dans une nouvelle ère et tourne une page de son histoire.
Leonardo est celui qui aujourd’hui suscite le plus de critiques de la part des amoureux du club, ainsi que des différents spécialistes. En effet, l’éviction d’Antoine Kombouré, effectuée sans classe, a sévèrement écorché l’image du directeur sportif, réputé gendre idéal et gentleman des stades.
Leonardo apparaît aujourd’hui comme un homme à la fois réfléchi et calculateur bien qu’il ne soit pas vraiment maitre de ses choix, lui qui émarge à 400 000 euros par mois. Sa position a été largement fragilisée par les éliminations prématurées en Coupe de la Ligue et en Ligue Europa. Au jeu des sièges éjectables, c’était lui ou Kombouaré. Il a ainsi souhaité adresser un message fort aux riches propriétaires Qatariens, agacés par ces éliminations.
Il admet lui-même avoir cassé son image : « J’ai cassé mon image de brave gars, affirme-t-il parce que le football n’est pas une utopie et (que) je ne suis pas candidat au prix Nobel de la paix ». Il affirme par la suite, concernant sa mission : « que le PSG génère du business, et qu’il devienne un divertissement, un spectacle, qui s’intègre dans les offres culturelles de la ville ».
Avec Leonardo à la baguette, le PSG est entré dans une nouvelle ère. Celle de la mondialisation du football où le capitalisme sauvage règne en maître. Chacun pour soi, business is business.
Antoine Kombouaré, symbole du PSG glorieux des années 90, était garant d’un certain état d’esprit. Son départ anticipé, bien que prévisible, marque inévitablement la fin d’une histoire, et le début d’une nouvelle, que l’on espère glorieuse.