Après une seconde période non-maîtrisée dans le semaine face à la Juventus Turin en Ligue des Champions (2-1), Paris a cette fois ronronné ce samedi au Parc des Princes. Opposés à Brest, les Parisiens se sont contentés du minimum syndical.
Si le nul contre Monaco (1-1, 4ème Journée) avait été (et est toujours) le plus mauvais résultat depuis le début de saison, le contenu proposé cet après-midi est probablement le moins réjouissant.
Pourtant, comme contre la Vieille Dame, la première mi-temps fut bonne, avec une multiplication de ballons dangereux par-dessus la défense, à l'instar de celui de Messi pour la très belle conclusion de Neymar pour ce qui a été le seul but du match (30e, 1-0). Le Brésilien qui est devenu au passage le 4ème meilleur buteur de l'histoire du club (110) en lieu et place de Pedro Miguel Pauleta (109).
Si la plupart des offensives parisiennes s'effectuaient par la gauche, le côté droit n'était pas en reste avec beaucoup de montées de la part de Sergio Ramos (en plus de celles d'Hakimi), mettant en difficulté le bloc breton, notamment Duverne.
Au moment de rentrer aux vestiaires, le score aurait pu même être plus lourd si Mbappé ne s'était pas vu refuser un but pour un hors-jeu logique après une passe d'un rayonnant Verratti.
Un peu plus tôt, Hérelle -lui aussi logiquement- voyait son carton rouge annulé, alors qu'il avait tâclé Neymar en tant que dernier défenseur. En effet, grâce à la vidéo, les arbitres ont pu s'apercevoir que “Ney” était en position illicite au moment de recevoir l'offrande de Messi.
Le début du second acte ressemblait furieusement au premier, avec un siège dans le camp des hommes de Michel Der Zakarian, et une réalisation ratée de très peu, en l'occurrence une tête de Lionel Messi sur le poteau de Bizot (49e).
Mais là où le bât blesse est que, en-dehors de ces actions ponctuelles, les joueurs de Christophe Galtier ont eu beaucoup de peine pour achever toutes leurs situations, manquant cruellement de précision dans le dernier geste, à l'absolu inverse de ce qu'on avait été habitué à voir depuis fin juillet.
Islam Slimani a alors eu le ballon du 1-1 au bout du pied, tirant le penalty obtenu par Noah Fadiga après une belle percée au sein de notre arrière-garde. Mais Donnarumma a sorti le grand jeu en repoussant la tentative de l'Algérien.
En plus du portier italien, de Neymar et Verratti, Danilo Pereira a été une autre satisfaction côté Rouge et Bleu. Précieux dans la lecture des trajectoires, neutralisant la puissance de Slimani et propre dans sa relance, le Portugais, titularisé à la place de Marquinhos, a sorti une masterclass.
Ce qui n'a malheureusement pas empêché les Brestois de continuer à pousser jusqu'au coup de sifflet final. Heureusement en vain.
On notera enfin que Presnel Kimpembe, capitaine aujourd'hui, aurait dû être exclu à l'orée du temps additionnel. Déjà averti pour la faute amenant le penalty breton, “Presko” a été l'auteur d'un tacle très haut sur un adversaire, avant de dégager avec véhémence la main de l'arbitre qui tentait de le calmer alors qu'une petite échauffourée s'allumait. Deux actes passibles d'un rouge direct…
Kimpembe qui a tout de même laissé ses partenaires à 10, s'étant fait mal aux ischios sur son tacle.