Le Paris-Saint-Germain s'est largement imposé face à l'Olympique Lyonnais sur le score de 5 buts à 1 pour le compte de la 17ème journée, confortant ainsi son incontestable domination sur le championnat de France…
Face à un adversaire diminué et privé de ses titulaires (C.Jallet, N.Fekir ou encore A.Lacazette, entre autres), Laurent Blanc aligne une équipe type avec un 4-3-3 classique, seul l'Italien M.Verratti (sur le banc, en voie de reprise) est remplacé par A.Rabiot.
Très rapidement, l'équipe parisienne prend le jeu à son compte et ouvre le score dès la 10' par son attaquant Z.Ibrahimovic, auteur d'une reprise de volée à bout portant sur un long ballon de T.Silva. Les joueurs de la capitale ne semblent pas rassasiés et se mettre à l'abri constitue la nouvelle priorité. Ainsi, à la 16', sur un coup franc excentré côté gauche remarquablement tiré par l'Argentin A.Di Maria, S.Aurier coupe la trajectoire de la tête : l'écart est creusé, le PSG mène déjà 2-0. Au passage, Lyon ne s'est toujours pas montré dangereux et fait preuve d'une faiblesse certaine dans le pressing (s'il existe) et dans l'aspect défensif.
Néanmoins, sur une mouvement collectif des Gones assez anodin, J.Ferri déclenche une frappe plein axe aux 20 mètres contrée par T.Silva, le portier parisien est avancé et ne parvient pas à capter (ou boxer ?) le ballon qui termine sa course dans la cage parisienne : 2-1. Il convient de s'arrêter sur cette action.
K.Trapp est un bon gardien, auteur d'un début de saison plutôt correct, son jeu aérien, ses réflexes sont intéressants et sa qualité technique balle au pied n'est pas à négliger dans la 1ère relance. Toutefois, après Brodeaux (2-2) et Madrid (0-1), le portier allemand réalise une nouvelle erreur qui coûte un but. Alors certes, on peut rire de ses bévues comme l'a fait le public du Parc sur ses prises de balle dans la continuité de la rencontre, il n'empêche que ses errements défensifs peuvent quelque peu déconcerter voire inquiéter. Ainsi, dans le money-time au Printemps prochain, lorsque le PSG affrontera de grosses écuries européennes (8èmes de finale de la C1 et mieux en fonction d'une éventuelle qualification), soyons honnêtes : ses étourderies ne passeront en aucun cas. K.Trapp doit faire preuve de davantage de concentration et d'attention, cet aspect semble fondamental si le PSG veut mieux faire que les précédentes saisons en Champions's League.
Par la suite, les joueurs lyonnais prennent peu à peu confiance, sortent davantage et on sent un Paris moins serein qu'à l'accoutumée. La mi-temps est finalement sifflée. Mis à part la faute de main du gardien parisien, le PSG est dominateur mais doit se remobiliser sous peine de se faire rejoindre au score … ce qui serait dommageable compte tenu de sa supériorité indéniable.
Les 22 acteurs reviennent sur la pelouse, aucun changement. Les débats sont plus équilibrés, les joueurs parisiens semblent agacés à l'image de D.Luiz et de T.Motta, coupables de fautes récurrentes. A côté la capacité offensive francilienne peut faire mouche à chaque occasion (48' tir puissant de Di Maria, 55' tête de D.Luiz sur corner non-cadrée) mais les Lyonnais peuvent toujours revenir dans la partie. Le moment est alors parfaitement choisi par E.Cavani pour creuser l'écart (61') et inscrire son 10ème but de la saison en championnat. Sur un bon travail côté gauche de Di Maria, l'Uruguayen trompe A.Lopes d'une reprise placée petit filet opposé, imparable, 3-1. S'ensuit alors une période de domination intense des joueurs parisiens jusqu'à la fin du match, nettement au-dessus de leurs homologuqes lyonnais ce dimanche soir, que ce soit techniquement, tactiquement et physiquement. Sur un pénalty litigieux sifflé à la 77', l'attaquant suédois ne se fait pas prier et trompe le portier portugais avant que Lucas (entré en jeu à la place de B.Matuidi à la 82') n'aggrave l'écart sur une belle frappe puissante et ajustée, le confortant dans son rôle de "super remplaçant".
Le score final est sifflé sur cette large victoire parisienne 5 buts à 1, seul l'erreur de K.Trapp constitue le point noir de la soirée. On notera également la très bonne prestation d'A.Di Maria, auteur de 3 passes décisives. L'Argentin semble de mieux en mieux se fondre dans son nouveau collectif. Sa capacité à créer, accélerer le jeu et ouvrir des brèches constituent des atouts indéniables, d'ailleurs on peut se demander s'il ne serait pas plus efficace en tant que meneur de jeu, davantage dans l'axe donc… S.Aurier a aussi réalisé un très bon match, le rugueux défenseur ivoirien est solide, enchaînant les bonnes prestations, c'est positif !
En conclusion, on le savait déjà mais le PSG est vraiment au-dessus cette année, son adversaire du soir -2ème de l'exercice précédent- peut en témoigner (malgré une crise latente). Il y a bel un bien dans ce championnat le PSG et les autres…