L'attaquant serbe du Paris Saint-Germain, Mateja Kezman, a trouvé grâce au yeux d'Antoine Kombouaré, qui dit le plus grand bien de lui aujourd'hui, ce qui n'était pas le cas en début de saison. "Kezman il montre un état d'esprit irréprochable, il a un comportement qui est fantastique. Au départ je lui avait dit qu'il n'était pas dans les petits papiers car il y avait des choix qui avaient été faits. Mais il n'a rien dit il a bossé et puis il a eu sa chance", glisse le Kanak.
Actuellement, la confiance aidant, le Serbe apporte quelque chose à l'équipe aussi on peut se demander si ce n'est pas un gâchis de l'avoir prêté au Zenith St-Petersbourg. "Moi je ne parle pas de ce qui s'est passé avant, aujourd'hui ce qui est important c'est qu'il est dans de bonnes dispositions, il revient bien ça c'est important, après le reste…", rétorque l'entraîneur parisien qui ajoute qu'"il travaille bien il est motivé comme tout, les matchs qu'il fait ou les rentrées comme à Auxerre sont positives, c'est bien. Tant que ça apporte un plus à l'équipe, et puis il a compris aussi que la concurrence existe et qu'il faut accepter les choix de l'entraîneur".
Kombouaré fait quand même remarquer que "si on n'est pas content, on peut partir, voilà c'est ce qu'il a fait, il est parti parce qu'il avait besoin de temps de jeu et finalement il n'a pas beaucoup joué là où il était", souffle malicieusement le coach parisien, qui se montre tout de même heureux de pouvoir compter sur Kezman en l'absence de Luyindula.
De son côté, le Serbe est ravi d'avoir pu faire changer d'avis l'entraîneur parisien à son sujet : "Je suis content car j'ai réussi à bien faire changer d'avis le coach ces 2 derniers mois avec mon attitude mon travail et mon jeu sur le terrain. Bien sûr samedi c'est une nouvelle chance contre Bordeaux. Je n'ai jamais cessé d'y croire car je suis un battant, un guerrier", explique t-il en parlant de son enfance difficile : "J'ai grandi dans un pays où on doit se battre chaque jour pour survivre. Mon enfance a été très difficile dans un milieu très pauvre donc pour moi il n'y a pas de mission impossible".
Kezman se montre heureux de retrouver du temps de jeu, après son escapade russe et un mercato d'hiver où tout le monde souhaitait le voir partir. "Je savais en revenant du Zenith que ce serait difficile, le coach avait perdu confiance en moi. Mais depuis que je suis revenu je me suis battu et j'ai travaillé pour prouver au coach que j'aime ce club et que j'avais encore ma place dans l'équipe. Donc je suis très heureux de pouvoir porter à nouveau ce maillot", se réjouit l'attaquant tatoué. Contre Bordeaux ce soir, nul doute qu'il aura encore sa chance et qu'il pourra prouver que sa sortie face à Bordeaux, ici même il y a un peu plus d'un an (en Coupe de la Ligue), n'est plus qu'un mauvais souvenir…