Le président du PSG, Robin Leproux, a accordé une interview à RTL dans laquelle il revient sur la signature de Kevin Gameiro, mais aussi sur l’arrivée des investisseurs qataris, du projet qui se dessine pour le club de la capitale, de l’enveloppe qu’aura le PSG pour le mercato et des objectifs de la saison prochaine.
Leproux reconnaît que le transfert de Gameiro au PSG n’a pas été chose simple : « Ça a été de haute lutte, mais ça a surtout été préparé de longue date puisque au Club nous avons préparé ce recrutement maintenant depuis plusieurs mois. On savait que Valence tenait la corde, mais on a nos petits secrets, nos petites méthodes puis ça a conduit Kevin à signer aujourd’hui au club et on est véritablement très heureux. »
Valence avait aussi fait de Gameiro sa priorité, donnant un duel Valence-Paris sur ce dossier remporté par le club de la capitale, même si ce duel a été rude : « Ils ont tenté un dernier coup de poker en allant directement discuter à Londres. Cette journée-là a été très chaude, mais on avait bien travaillé encore une fois avec l’ensemble des parties et puis on a su convaincre le joueur, sur les derniers jours, que Paris le voulait vraiment. On avait une vision de ce qu’il pouvait nous apporter, il savait ce que le club pouvait proposer comme progression sportive cette année, le challenge qui est le nôtre avec l’arrivée de ce nouvel actionnaire et Paris commence une nouvelle ère. Nous on a ouvert une nouvelle époque et ça a complètement séduit Kevin, qui a en plus envie de faire partie du groupe France, et en étant à Paris et en ayant certainement beaucoup plus de temps de jeu garanti, a préféré nous rejoindre aussi. »
Un transfert qui selon le président parisien aurait eu lieu avec ou sans les nouveaux actionnaires qataris : « Le nouveau projet, les perspectives que donnent l’arrivée du nouvel actionnaire ça peut être un plus sans aucun doute, mais c’est le travail surtout, la motivation, notre acharnement, notre insistance qui je pense a plu au joueur. Et ça c’est très important pour un joueur qui va changer de vie, qui change de club et qui veut progresser. »
Selon Leproux il y a plusieurs raisons qui ont poussé Gameiro à opter pour Paris plutôt que pour Valence : « D’abord, Kevin est natif de la région parisienne, le PSG c’est un club qu’il aime, il l’a toujours dit. Il avait la volonté de jouer en Espagne mais on a réussi en partant de très loin mais en montrant notre acharnement et notre motivation à lui prouver qu’il y avait un projet à Paris dont il devait faire partie, que c’était sincère, clair, qu’à Paris le groupe vit bien, il a des camarades de l’équipe de France qui lui en parlent qui lui racontent ça, que l’on a des équipes qui sont bien en places, cohérentes… donc on est un club, moi je le dis assez librement , on est je pense le club de l’avenir. Les joueurs en groupe parlent beaucoup… l’important c’était qu’ils expliquent comment ça se passe la vie au quotidien, qui fait quoi, quelle est l’ambiance… On a vécu ensemble deux belles années, la première a été dure mais justement c’est dans les moments difficiles qu’on arrive à protéger un groupe et à montrer comment on travaille. La deuxième, on a su récolter les fruits des efforts… tout ça ça plaide en notre faveur et je crois que ça a été déterminant dans le choix de Kevin. »
Quant au dossier Payet, Robin Leproux n’a pas souhaité s’exprimer à ce sujet et a simplement rétorqué : « Je ne veux pas parler de ceux qui n’ont pas encore signé ! » L’enveloppe du PSG pour le mercato s’élèverait à 50 millions d’euros, une somme folle qui permettrait à Paris de viser la Ligue des Champions voire le titre lors de la saison prochaine : « Je vais être un peu plus disert que d’habitude : oui il y a une enveloppe bien entendu, et les journées en ce moment sont longues, on travaille beaucoup avec notre nouvel actionnaire pour dessiner l’équipe qui commencera cette saison le 6 août. Notre projet c’est réellement de franchir une étape de plus quant au potentiel sportif de l’équipe. Alors est-ce qu’on va commencer la saison en disant on joue les trois premières places, on joue pour se qualifier en Ligue des Champions, ou est-ce qu’on aura une équipe tellement forte qu’on sera capable de dire on veut être champions, ça on vous le dira début août… Et peut-être même fin août… Je ne peux pas tout vous dire non plus. »