Ce jeudi a été promulguée au journal officiel la loi sur les jeux et les paris en ligne, ouvrant à la concurrence le marché français. C'est la fin du monopole du PMU et de la Française des Jeux.
A un mois du début de la Coupe du Monde, la loi "relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne", réclamée par bon nombre d'acteurs du secteur et de clubs de l'élite, voit enfin le jour. Après un ultime obstacle franchi, un recours déposé par l'opposition devant le Conseil Constitutionnel, l'ouverture du marché des paris en ligne sur le territoire français devient effective, pour le plus grand bonheur de Jean-Michel Aulas, qui depuis 1 an tente d'afficher son sponsor (BetClic) sur ses maillots.
Une nouvelle institution est constituée pour réguler et encadrer les dispositions ministérielles, l'ARJEL : Autorité de Régulation des Jeux En Ligne. Celle-ci sera notamment responsable de la délivrance des licences d'exploitation aux opérateurs. Outre les sites de paris en ligne tels que BetClic, Bwin et Unibet, le PMU, la FDJ, ainsi que les goupes de Casinos français (Partouche, Barrière, Tranchant, …) seront candidats à une licence d'exploitation. D'autres groupes d'édition et des médias devraient également se positionner pour un agrément, c'est le cas du groupe Amaury, propriétaire des journaux l'Equipe et le Parisien-Aujourd'hui en France.
Le Paris Saint-Germain pourra donc arborer le logo d'Unibet sur son maillot la saison prochaine, l'opérateur deviendra alors le 3ème partenaire du club parisien derrière Nike et Emirates. Cette loi, va permettre aux clubs sportifs d'atténuer le manque à gagner par la disparition du DIC (Droit à l'Image Collective), qui permettait un allègement des charges sur une partie des salaires des joueurs.
On peut penser que cette nouvelle manne financière issue des paris en ligne va connaître un fort essor et que les opérateurs de ce secteur vont devenir des acteurs très importants dans les budgets des clubs les plus médiatisés. Attendons de voir la répercussion qui en découlera dans les pauvres finances du PSG…