Lucas Moura s'est livré à une interview-vérité pour Bien Public dans laquelle il évoque son insertion au PSG et son enfance dans les quartiers tranquilles du Brésil.
« Je vais accompagner et supporter mes amis qui joueront, comme Maxwell, un grand joueur et une belle personne. J’espère aller au stade, sinon, je regarderai à la maison avec mes amis devant la télévision. Les Brésiliens au PSG? Cette saison, nous étions cinq et on s’est très tous bien entendus. J’ai éprouvé le même sentiment que celui d’appartenir à une famille… On a tissé des liens très fort. Même en dehors des terrains : on sort au resto, on se rend à Disneyland! Et faire le fête? Oui, mais seulement après avoir remporté les titres! Je sais que quelques Brésiliens ont marqué de leur empreinte les nuits françaises. Moi, je suis posé, sage. Je préfère rester à la maison, en famille, regarder un film, cuisiner du poulet rôti… Je suis plutôt quelqu’un de discret. (…) Le football un ascenseur social? Je viens de la classe moyenne, pas des favelas. Je n’ai jamais eu faim. J’habitais en périphérie de la ville, au sud de São Paulo, avec mes parents, qui ont toujours beaucoup travaillé pour me donner le meilleur… Effectivement, le football peut changer la vie de beaucoup de gens. Un enfant peut aider sa famille financièrement. Au Brésil, tous les enfants rêvent d’être joueurs de foot. Le football génère beaucoup d’argent, directement ou indirectement, grâce aux sponsors, aux médias. Une grande partie de l’économie du pays en dépend. »