Annoncé sur le départ depuis plusieurs mois, Luis Fernandez pourrait être définitivement démis de ses fonctions de sélectionneur ce mardi.
La défaite de l'équipe d'Israël face à la Grèce vendredi (0-1) a quasiment sonné le glas des espoirs de qualification du pays pour le prochain Euro. Un revers de trop pour la presse locale et la fédération, qui a lancé un ultimatum à l'ancien coach parisien : "Nous avons toujours dit que nous prendrions une décision seulement à la fin de la campagne européenne" a déclaré le président de la Fédération israélienne Avi Luzon.
A trois points de la place de barragiste occupée par les Croates dans le groupe F avec un match supplémentaire, Israël n'a plus le choix, un autre résultat qu'une victoire face à ces mêmes Croates mardi signifierait la fin de l'aventure pour l'équipe de Luis Fernandez, sévèrement critiqué dans la presse : "On n'a pas besoin d'attendre le résultat du match contre la Croatie pour savoir que la période Fernandez a été la pire de l'histoire du football israélien", peut-on lire dans le quotidien Yédiot Aharonot.
Une situation qui ne semble pas décourager l'ancien milieu de terrain des Bleus, bien décidé à honorer son contrat jusqu'à son terme : "Dans les défaites comme dans les victoires, la responsabilité est partagée entre les joueurs et l'entraîneur. Tant qu'on voudra de moi ici, je resterai Je me suis complètement investi et je continue car je veux réussir."
L'avenir de Luis Fernandez à la tête de la sélection nationale israélienne s'écrit plus que jamais en pointillés.