Le capitaine parisien est arrivé détendu en conférence d'avant match, au Stade de France. Il a fait part de son plaisir de disputer cette finale, de l'enjeu de cette rencontre dans un stade qui lui rappelle tant de bons moments, souhaitant en vivre un merveilleux ce samedi soir.
Dans un palmarès assez impressionnant, c'est la seconde finale de Coupe de France pour le vaillant combattant. Il avait disputé la finale de 1993 avec Nantes face au Paris Saint-Germain… d'Antoine Kombouaré, perdue 3 buts à 0. Le jeune Canari avait 20 ans à l'époque : « J'étais un bébé, c'est normal que le coach ne se souvienne pas de moi », plaisante l'ancien Nantais. Depuis, Claude Makélélé en a parcouru du chemin
La dernière finale jouée par le milieu parisien remonte à 2008, à Moscou en Ligue des Champions avec Chelsea, perdue au tirs au but face à Manchester United (1-1, 6-5 tab). Après avoir connu le plus haut niveau une finale de Coupe de France semble faire pâle figure. « Une finale, c'est une finale ! Il n'y a pas de différence. Une finale, c'est exceptionnel de la jouer. La gagner, encore plus », réplique Makélélé, d'autant plus qu'il na jamais remporté ce trophée : « C'est une des Coupes que je n'ai pas gagnées depuis que j'évolue en France. Il me reste une opportunité. A moi, à nous de la saisir ».
Pour se faire, les Parisiens devront se défaire des Monégasques, qui ne leur ont pas trop réussi cette saison. « Ce sera très difficile face à une équipe de Monaco qui nous a battus deux fois cette saison avec la manière. Il ne faudra pas se faire piéger comme les autres fois », prévient le milieu parisien, qui espère ne plus leur faire de cadeaux : « Si cette équipe doit nous battre, elle doit le faire par rapport à ses qualités et non nos erreurs. On en a trop fait lors des deux confrontations avec elle. On sait à quoi s'attendre. Nous, on doit se faire plaisir ».
En cette saison très décevante côté championnat, la Coupe de France représente une bouffée d'oxygène et le moyen de sauver quelque peu la saison. Tout le staff parisien pointe l'importance de ce trophée qui permettra au club de disputer l'Europa League, mais le natif de Kinshasa relativise les choses : « Déjà on arrive en finale c'est une belle chose malgré notre saison un peu gachée mais si on la gagne tant mieux, comme vous dites on aura appris quelque chose et même si on doit perdre ce match, il faut qu'on le perde avec la manière dans le sens où tout ce qu'on a fait ces derniers mois est exceptionnel. On a retrouvé une certaine confiance, on a retrouvé du positif et c'est une bonne chose. La finale arrive à un très bon moment parce qu'on a confiance en nous maintenant, on est redevenus solidaires ».
Une victoire ce samedi soir en finale serait-elle de nature à donne envie au "papy" de continuer une année de plus ? « (Rires) Non le plus important je l'ai dit je vais finir cette finale et ma saison et puis je prendrai ma décision ». Le flou demeure donc au moment où les souvenirs des moments passés au Stade de France ressurgissent dans la tête du capitaine parisien. « Je n'ai que de très bons souvenirs. J'ai passé énormément de temps dans ce stade et j'ai vécu beaucoup de moments fabuleux ici. J'espère qu'on va assister à une belle fête qu'on partagera avec nos supporteurs, dans la joie et la bonne humeur ».
C'est aujourd'hui le souhait de tous les supporters parisiens et on espère tous voir Claude Makélélé soulever la Coupe à l'issue de cette finale.