A la veille du clasico, le
président de lOlympique de Marseille estime que son équipe ne doit pas
se croire au-dessus du Paris Saint-Germain, malgré le classement actuel
de la Ligue 1.
« Même si nous jouons sur notre terrain, certains
ne manqueront pas de faire de nous les favoris de ce match. Mais je
rappellerai le souvenir de la finale de la Coupe de France, où on nous
avait placés dans la même position, et où Paris sétait imposé. Ce sont
des matches où les aspects technique et tactique jouent évidemment
beaucoup, mais où laspect moral et lirrationnel jouent à fond. Il est
donc difficile de faire un pronostic, ou alors seulement un pronostic
du cur qui mamènerait à penser que lOM va gagner. Mais la raison
mamène à la prudence et à lexpectative »,
Loin de faire de ce OM-PSG un match comme les autres, le
président marseillais reconnaît que la tension est désormais moindre
autour de cette rencontre, ce qui nest pas plus mal.
« Cest une
des 38 affiches en principe. Mais il est vrai que lhistoire en a fait
quelque chose dun peu spécial (¦) Elle puise sa source dans la
rivalité entre les deux clubs, entre Bernard Tapie et les dirigeants de
lépoque du PSG. Cétait une manière de donner du piment au
championnat. Marseille et Paris étaient sans contestation possible les
deux plus grosses cylindrées du championnat. Cétait la Capitale contre
la 2e ville de France. Lavènement de Lyon, et le fait que dautres
clubs soient venus sintercaler dans la hiérarchie, ont atténué la
rivalité. Et puis, le brassage de nouveaux dirigeants a permis un
apaisement que lon constate dans les rapports entre les deux clubs
mais aussi entre supporters. Jen veux pour preuve la banderole des
supporters de Paris après le drame qui a endeuillé les MTP », constate avec satisfaction Pape Diouf.