
Antoine Kombouaré aborde, dans la traditionnelle conférence d'avant match, les objectifs du déplacement à Lorient, décrypte le jeu lorientais et parle de sa satisfaction au sujet de la proposition du CNOSF d'annuler la sanction du match à huis clos partiel. Il met enfin les choses au point concernant la polémique au sujet de Jean-Michel Aulas, lors du dernier match.
L'entraîneur rouge et bleu avait parlé avoir marqué les esprits contre Lyon, mais là il faut marquer des points à Lorient : "Il fallait marquer les esprits contre Lyon, il fallait marquer les esprits à travers le le jeu mais aussi au travers des 3 points de la victoire. Cela n'a pas été les cas alors il faut maintenant valider ça en termes de points. On l'espère fortement demain face à Lorient bien sûr", glisse le kanak.
Face aux lorientais, il faudra faire preuve d'ambition et de volonté pour ramener les 3 points. "Ben moi je ne parlerai pas de motivation parce s'il faut être motivé pour jouer un match de Ligue 1, c'est embêtant quoi", déclare le technicien parisien. "C'est surtout au niveau de la qualité du jeu, voilà. Quand on parle d'ambition, c'est l'ambition dans le jeu, montrer qu'on va là-bas pour gagner et pour gagner il faudra être solide défensivement, il faudra jouer pour marquer des buts et au moins 1 but de plus que l'adversaire. Dans lesprit, je veux des gars conquérants, ambitieux, et forts techniquement pour faire la différence", clame Kombouaré.
Le kanak, décrit ensuite le jeu lorientais, basé sur le contre et l'explosivité vers l'avant : "Lorient c'est une équipe qui joue beaucoup beaucoup sur le contre, sur la vitesse. Pour preuve la saison dernière, et à chaque fois il faut regarder les résultats de Lorient, ils sont souvent très très bons à l'extérieur, pourquoi? Parce qu'à l'extérieur ils ont un bloc plus bas et puis ils exercent un gros pressing et sur les récupérations de balle ils explosent vers l'avant, ils font les contres très très vite. Ils ont un peu plus de mal à la maison, parce qu'à la maison il faut faire le jeu, mais de toute façon peu importe on sait que demain il faudra un gros PSG. Peut-être que Lorient va nous laisser le ballon et ils vont jouer comme ils savent bien le faire, ça veut dire récupérer des bons ballons et contrer, aller très vite car ils ont des joueurs qui vont vite devant".
Pour ce match il pourra compter sur l'ancien merlu, Christophe Jallet, arrivé cet été dans la capitale, pour peu qu'il soit titulaire sur la pelouse du Moustoir. "Il nous surprend agréablement", se satisfait Kombouaré. "On l'a pris parce qu'on savait que c'était un joueur de qualité, mais là on l'a vu il ne joue pas à son poste et il est très bon. Maintenant il est jugé sur la durée, j'espère qu'il va continuer dans ce sens là".
Sur la proposition du CNOSF d'abandonner le huis clos partiel, le coach exprime sa satisfaction et souhaite que le club donne une meilleure image de lui-même : "Oui, très très bonne nouvelle, maintenant, c'est encore un petit message à nos supporters, voilà il faut qu'on fasse gaffe. Moi je travaille sur mon comportement, j'espère que les supporters en feront de même. Qu'on donne une bonne image et qu'on parle de nous plus sur le terrain que sur les à côtés".
Pour conclure, Kombouaré souhaite mettre fin à la polémique sur la présence de Jean-Michel Aulas dans le vestiaire de l'arbitre à la mi-temps du match face à Lyon : "Cest une polémique entre deux présidents. Je vais simplement mexprimer une bonne fois pour toute, parce que jai le sentiment que le débat a dévié. Il faut bien comprendre que je nai jamais contesté le résultat. On na pas pris les trois points de la victoire parce quon a été incapable de marquer ce second but en étant maladroit et parce quon est tombé sur un grand gardien. Et puis, sur le but quon prend, il ny a pas quune faute darbitrage. Il faut reconnaître quon na pas été bon, quon a perdu les duels, que Lisandro était seul¦ Des petites erreurs qui causent de gros dégâts à larrivée. áa nest pas sur une faute darbitrage quon perd les trois points. Là où je ne suis pas content, cest quand japprends que monsieur Aulas se trouve dans les vestiaires de larbitre à la pause. Aucun dirigeant ne doit aller voir larbitre à ce moment là, et larbitre ne doit pas recevoir un dirigeant furieux. Cest une question de fair-play, de classe".