Le journaliste Pierre Ménes a été très mécontent de l'arbitrage d'hier.
Lors des deux matchs (ASSE-Lille et PSG-Nancy), l'arbitrage a été mauvais ! Un pénalty et un carton rouge sur une faute inexistante de Jallet dans la surface, un but de Camara en position de hors jeu, un carton rouge de compensation pour Lemaître, un but de Nenê injustement refusé et une faute de Grégorini sur Hoarau…
« Ce qu'on n'avait pas prévu dans ce sprint de fin de saison, c'est le paramètre "arbitrage". Après avoir faussé le Lyon-Marseille de dimanche, le corps arbitral – au sens large du terme – a encore fait des siennes lors de ces deux matchs avancés. A Geoffroy-Guichard, le pénalty offert aux Stéphanois pour une faute inexistante sur Rivière aurait pu coûter cher au LOSC sans la parade exceptionnelle de Landreau sur la frappe de Sako.
Même topo au Parc où l'on a assisté à un match parfois brillant – et des deux côtés – où Coupet a dû sortir le grand jeu pour empêcher des Nancéiens très accrocheurs de marquer. Seulement là aussi, les arbitres s'y sont mis avec le péno agrémenté de l'expulsion de Jallet, qui sont aussi scandaleux l'un que l'autre. Et en plus de ça, monsieur Thual fait signe que le Parisien a tiré le maillot de Féret, alors qu'il y a à peine contact entre les deux hommes.
Mais oh, ce n'est pas de basket que l'on parle. Non seulement il n'y a pas faute, mais en plus ce carton rouge est une farce. Une farce qui a obligé Paris à jouer à dix pendant 75 minutes et va priver le joueur d'une finale de Coupe de France. Mais l'homme en noir ne s'est pas contenté de ça. But accordé à Camara en position de hors jeu, but parfaitement valable refusé à Nenê, péno flagrant non sifflé pour une faute de Gregorini sur Hoarau, et carton rouge de compensation à Lemaître : monsieur thual s'est planté sur toute la ligne.
A l'heure où chaque point vaut de l'or en haut de classement, commettre de telles erreurs d'arbitrage me parait insensé. Maintenant, s'il est clair que Paris a été lésé sur ce match et laisse donc le champ libre à Lyon, il convient aussi de dire qu'au rayon des erreurs d'arbitrage, eux aussi ont été servis depuis le début de la saison (cf. match contre Bordeaux et Marseille). Et puis, ce point pris au Parc récompense une équipe qui a enfin produit du jeu. Comme quoi, Correa peut faire jouer son équipe au foot quand il veut… Pour Paris, qui a touché trois fois les montants, ce match ressemble fort au chant du cygne… », a t-il déclaré sur son blog.