
Comme à son habitude, Pierre Ménès a commenté les matchs de Ligue 1 qui ont eu lieu récemment. C'est donc logiquemment qu'il s'est attardé sur la rencontre Paris – Valenciennes.
Et le consultant pour Canal + commence son analyse par une bonne note : « Un manque compensé par ce VA-PSG très spectaculaire émaillé de 7 buts. Le téléspectateur neutre – ou pas d'ailleurs – a dû prendre beaucoup de plaisir devant son écran. ».
Mais l’entame du match a été cauchemardesque pour le club de la capitale qui a encaissé très rapidement deux buts par l’adversaire du soir : « Un match que Paris a entamé de façon catastrophique, en jouant trop bas et en laissant les Nordistes prendre rapidement l'avantage.
Dès la 8e minute, il y a ce but chanceux avec cette frappe d'Aboubacar déviée par Alex puis, dans la foulée, celui de Gomis suite à une frappe du même Aboubacar entre les jambes du même Alex. A ce moment-là, on se disait dans la loge du CFC que le PSG était vraiment incorrigible et qu'il serait même incapable de garder sa seconde place jusqu'au bout. »
Mais c’est souvent mené que le PSG sait réagir. Et ce scénario s’est répété dimanche soir par l’intermédiaire des 3 « fantastiques » : «Mais ce moment, c'est aussi celui qu'on choisi les stars offensives du PSG pour prendre les choses en main.
Ils ont été bien aidés par le capitaine de VA, Rudy Mater, qui a vécu un cauchemar intégral puisque tout est passé de son côté, avec pour commencer cette énorme erreur de relance qui a permis à Ménez de distiller ce petit ballon piqué vers Nene pour la réduction du score. Un but trop rapide pour VA, qui a laissé ensuite trop d'espaces au trio infernal, qui a pour une fois réussi à se faire des passes, à jouer ensemble. »
Il ponctue son analyse de cette rencontre par des éloges à l'encontre de Pastore, Nenê et Ménez, auteurs d’une prestation remarquable : « Menez a régulièrement déchiré la défense nordiste et termine avec un but et une passe décisive, Nene avec deux passes et un but et Pastore a sans doute fait son meilleur match sous le maillot du PSG. Il a défendu, a eu très peu de déchet dans son jeu et a démontré une qualité de passe hors norme. En fait on a vu le Pastore qu'on pouvait attendre avant son arrivée : moins buteur et plus passeur. »
Le journaliste sportif conclut sur un bilan mitigé entre une attaque en pleine bourre et une défense qui encaisse bien trop de buts : « Le but de Cohade a permis aux Valenciennois d'y croire pendant 10 minutes, mais Paris a tenu bon jusqu'au bout. Sur ce match, j'ai un peu retrouvé le PSG de la première partie de saison : très bon offensivement, mais assez fébrile derrière. »