Après la rencontre entre le PSG et Bordeaux, Pierre Ménès est comme chaque semaine revenu sur cette rencontre.
"J’avoue avoir été surpris par la liesse populaire qui a entouré les débuts de Trapp avec Paris. Non pas que le transfuge de Francfort se soit montré mauvais, mais à part un arrêt à Montpellier, il n’avait quasiment rien eu à faire depuis le début de la saison. Hier soir, il a eu un peu plus de taf et ça s’est très mal passé. On peut être tolérant quant à sa faute de main sur le corner de Khazri dévié par Saivet. Mais que dire de cette énorme boulette en fin de match. Tous ceux qui avaient vu jouer Trapp en Bundesliga disaient pourtant que son point fort était le jeu au pied. Il est évident qu’avec un garçon comme Sirigu sur le banc, ces deux actions vont alimenter la polémique pendant les jours qui viennent. On va d’ailleurs voir qui sera aligné dans les buts face à Malmö même si, connaissant Laurent Blanc, je suis persuadé qu’il ne retirera pas sa confiance au gardien allemand. […] Il a fallu une grosse faute de main de Carrasso pour que le PSG ouvre le score par Cavani. Après l’égalisation de Saivet, Cavani était parvenu à redonner l’avantage aux siens en enquillant un joli coup-franc.Quand la confiance est là chez un attaquant… […] Après le repos en revanche, j’ai trouvé Paris inquiet et inquiétant. […] Et puis, on avait donc droit aux débuts de Di Maria dans la peau d’un titulaire, avec un bilan final assez contrasté pour l’Argentin. J’ai surtout trouvé qu’il semblait obsédé par l’idée de marquer. Et je ne suis pas certain que ce soit pour ça qu’on l’ait fait venir."