
Hier lors de la rencontre face à Auxerre, Jérémy Ménez est rentré dans l’histoire du club de la capitale.
Le natif de la région parisienne a été l’auteur d’une passe décisive mais a surtout inscrit le 2000e but du PSG dans l’élite.
A la fin de la rencontre, Ménez est allé à la rencontre de la presse où il a évoqué cette victoire face à Auxerre (3-2) qui met peut-être fin à la crise de novembre ainsi que le cas de Kombouaré.
Dans un premier temps, le Parisien se réjouit de cette victoire, en espérant qu’elle est le début d’une longue série positive : « Elle fait du bien. On avait à cœur de se racheter de ces dernières semaines. On était dans une petite crise. J’espère qu’avec cette victoire on va se relever et enchaîner une belle série. Il fallait absolument retrouver un nouvel état d’esprit. A Salzbourg, on s’est pris une grosse claque. Cela nous a permis de nous remettre en question. Peut-être qu’il fallait le faire avant… Mais ce soir (hier), même si tout n’a pas été parfait, on s’est bougé le cul, on a transpiré. »
La pression qui entoure le PSG est forte mais Jérémy Ménez tient à rappeler que cela est le lot quotidien de tous les grands clubs : « Mais, dans les grands clubs, il y a toujours de la pression. Il faut savoir en faire abstraction et réussir à se concentrer exclusivement sur le terrain. C’est le seul moyen pour obtenir des résultats. »
Les joueurs, conscients de la situation actuelle, se sont réunis pour en parler. Entre eux, il s’est dit : « Qu’il fallait qu’on retrouve un collectif et un peu de fierté. On n’était pas contents de rentrer chez nous après les matchs ces derniers temps. On devait tous balayer devant notre porte et reprendre du plaisir à jouer ensemble. C’était ça, notre force en début de saison. »
Il confirme par ailleurs que l’objectif numéro un reste le titre de champion de France : « Oui, c’est la priorité. On est 2es, à trois points de Montpellier. Même s’il y a eu des doutes, on ne va pas lâcher. »
L’international français est aussi rentré dans l’histoire du club parisien en inscrivant le 2000e but en championnat . S’il est heureux d’être ce buteur, il estime plus important la prise des trois points : « Ça me fait plaisir, car je suis parisien. Mais le plus important, ce sont les trois points. »
Le milieu parisien a été le premier à soutenir le coach parisien et il continue de le soutenir aujourd’hui, comme il l’affirme : « Il était content dans le vestiaire. Il était fier de ses joueurs, car on n’a rien lâché. Il est fort, il vit tout ça très bien. J’espère que ça va nous pousser à être forts nous aussi. Il faut continuer à soutenir le coach. »
Au sujet de Kombouaré et de toutes ces rumeurs qui l’entourent, Jérémy Ménez reconnaît que cela déstabilise le groupe : « Oui, ça perturbe, car il y a beaucoup de conneries qui sont dites, surtout après le match de Marseille. Ça fait mal. Mais cette victoire fait taire les critiques. »