Jérémy Ménez était à l’honneur ce dimanche dans Téléfoot, un reportage inspiré sans doute par LMDPSG qui avait retracé la vie de l’attaquant parisien depuis sa tendre enfance à Vitry-sur-Seine en passant par Sochaux… l’AS Rome jusqu’à ‘à son arrivée dans la Capitale Française
Ménez, qui vit mal son nouveau statut de remplaçant, avait poussé « un coup de gueule » après la victoire en Ligue des Champions face au FC Valence, ce qui lui avait valu les remontrances de Leonardo et de Carlo Ancelotti.
On n’a pas aimé son comportement avant et pendant le match. On le lui a fait savoir. Il a compris que ce n’était pas bien et s’est excusé le lendemain auprès du groupe et auprès du club avait déclaré Leonardo.
Un comportement qui avait aussi agacé son entraineur, Carlo Ancelotti qui a affirmé sans détour que si Ménez n'était pas content, en juin, il peut demander à partir, comme d'autres joueurs l'ont fait.
Conscient qu’il doit faire des efforts, l’international français revient sur sa situation actuelle au PSG, sur son enfance, les critiques sur son comportement mais aussi sur son futur avec le club qui s’inscrit désormais en pointillé…
Menez qui est sous contrat avec le Paris Saint Germain jusqu'en juin 2014 laisse planer le doute et explique clairement que pour améliorer les relations avec le club, ce sera aux deux parties de faire des efforts
« Prendre des décisions ? Oui, oui. Il n’y a pas 50 000 solutions. Pour jouer, j’ai besoin de sentir de la confiance. Le jour où je ne sentirai plus ça, il faudra trouver une solution.
On verra à la fin de la saison ce qu'ils (ndlr : les dirigeants) veulent faire avec moi. 

Après, il y a deux parties, il y a donc des fautifs des deux côtés. C’est à tout le monde de faire les efforts, et peut-être à moi d'en faire encore un peu plus (…) Le meilleur reste à venir. Je sais que je deviendrai un très grand.»
A-t-il déclaré avant de revenir sur son comportement ou plutôt sur sa nature car Jérémy Menez, est souvent décrié pour sa faculté à ne jamais lâcher un sourire même quand il fait une très bonne prestation sur le terrain on a toujours l’impression qu’il à cette mine boudeuse
« Je suis fait pour le monde du foot, c’est à dire faire mes entraînements, faire mes matches, et rentrer chez moi. Mais je ne suis pas fait pour le monde du foot qu’il y a autour, les paillettes. Je ne suis pas né comme ça, je n’ai pas grandi comme ça, je ne suis pas heureux là-dedans. Je montre que je suis heureux seulement une fois que j’ai quitté ce monde du foot là, avec les gens que j’aime » A expliqué l’attaquant parisien.
Un reportage qui illustre bien le personnage avec des témoignages de Karim Benzema, son frère Kevin, Son ancien entraineur a la Roma, Claudio Ranieri qui a déclaré : « Pour moi Jérémy était un diamant qui ne demandait qu’à briller. Quand on était seul ou même en milieu du groupe, il m’énervait, j’avais envie de le tuer tout le temps mais à la fin de la semaine je voulais l’embrasser et lui dire tu es le meilleur, parce qu’il l’était, le meilleur.»
Seul bémol qu’il faut tout de même corriger, les journalistes de Téléfoot ont affirmés que Jérémy Ménez était le joueur offensif le moins utilisé par Carlo Ancelotti cette saison, ce qui est complètement faux car Ménez est tout simplement le 5e joueur le plus utilisé de l’effectif parisien derrière Sirigu, Maxwell, Matuidi et Ibrahimovic.

Notons que l’agent de Jeremy Menez, Jean-Pierre Bernès, conscient du comportement de de son joueur qui est loin d’être exemplaire, était monté au créneau pour justifier ses états d’âme.
« À chaque fois qu’il est sur le banc, Jérémy le vit comme un échec. Quand Pastore était sur le banc ou quand il était remplacé en cours de match, je n’ai pas souvenir de l’avoir vu avec un visage resplendissant. S’il sent qu’il ne va pas beaucoup jouer, Jérémy a tendance à lâcher. Il faut qu’il apprenne, justement, à ne pas lâcher. Il doit intégrer le fait qu’à Paris la concurrence est désormais plus rude. Il faut juste que cette concurrence soit honnête, qu’on n’aligne pas un joueur juste parce qu’il a coûté 40 millions d’euros ou un peu plus. Jérémy a besoin d’explications claires. Je comprends qu’il soit énervé, comme je comprends que le directeur sportif et l’entraîneur n’apprécient pas toujours ses réactions. »
Reste à savoir si toute cette affaire permettra à Jérémy Ménez de se remettre en question et d’accepter la concurrence, qui est valable dans toutes les grandes équipes ou bien décidera-t-il tout simplement de quitter son club de cœur… Affaire à suivre