Néné, véritable arme offensive et fer de lance parisien la saison précédente, est revenu dans le magazine 100% PSG sur les conséquences du rachat du PSG dans sa façon de jouer et le sentiment qui en découle.
Lors de l'exercice 2010/2011, si il y avait bien un joueur à ne pas manquer, c'est bien le numéro 10 parisien. Tonitruant, efficace, explosif, précis, décisif, un véritable poison pour les défenses adverses, Néné faisait figure de sauveur pour le club de la capitale. Auteur d'une première partie de saison époustouflante, Néné avait grandement contribué aux bonnes performances parisiennes. Les adjectifs pour qualifier les prestations du brésilien ne manquaient pas.
La pression, il la connaissait à chacune de ses apparitions. Elle faisait partie intégrante de sa vie. A chaque match, tout le monde avait les yeux rivés sur le milieu offensif gauche, attendant sûrement, une nouvelle fois, un exploit du brésilien. La pression était telle qu'il lui fallait presque à chaque match, être décisif.
La statistique affolante qu'il faut retenir de l'exercice précédent concernant Néné est la suivante : 20 buts, 19 passes décisives et 19 passes « pré-décisives » toutes compétitions confondues. Il était impliqué dans 60 % des buts parisiens (96 buts).
Cette saison, avec l'arrivée des Qatariens, tout le monde se demandait comment Néné allait se comporter, comment il allait supporter de ne plus être le messie . Bref, Quelle attitude il adopterait pour rester au centre de toutes les attentions . Beaucoup d'interrogations auxquelles il répond sincèrement : « Avec l’arrivée des nouveaux propriétaires, difficile de rêver mieux. Pourtant, au début de la saison, plein de gens m’ont dit qu’avec tous ces nouveaux joueurs, ça allait être plus difficile pour moi et que je risquais de passer au second plan ».
En réalité, l'arrivée de joueurs tels que Pastore, Gameiro, Menez, ont été pour lui comme un soulagement. Jouer libéré c'est pas la même chose que jouer avec le besoin incessant d'être décisif : « En fait, ça me permet surtout d’avoir un peu moins de pression sur les épaules et de jouer encore plus libéré que la saison passée, ou beaucoup de choses reposaient sur mes prestations personnelles. Attention, je ne dis pas que c’était un problème, car j’aime bien ça, mais c’était parfois un peu lourd à porter». Joueur de classe, Néné reconnaît tout de même aimer être au centre du jeu. Il a aimé donner du plaisir aux supporters parisiens mais apprécie encore plus un jeu plus collectif où tout le monde trouve sa place et où tout le monde peut procurer de la joie aux supporters.
Le football, dont ses caractéristiques premières sont la cohésion, l'esprit d'équipe, le collectif, peut enfin s'épanouir, et s'exprimer. D'autres joueurs sont capables de faire la différence et tant mieux : « désormais, nous sommes nombreux à pouvoir faire la différence à tout moment. J’adore évoluer dans ce schéma. Je suis et nous sommes tous plus ambitieux que jamais », a conclu le brésilien. L'ambition, il en manque pas et le titre, il ne le perd pas de vue. Ainsi, clairement conscient de l'importance de conserver Kombouaré pour le reste de la saison, et par conséquent éviter les turbulences, Néné apporte au kanak son soutien inconditionnel.
Lors des premiers matchs, Néné, a été rattrapé par le passé, n'étant pas habitué à ne plus être le seul à créer le danger, oubliant que cette saison, le PSG est doté de plusieurs armes redoutables. Depuis plusieurs matchs maintenant, Néné a retrouvé toute sa plénitude, et est dans une forme incroyable. Il vient d'être élu joueur du mois d'octobre et succède à Pastore dans cet exercice. Comme quoi, cette saison, le PSG a plusieurs magiciens !