Première cuvée mi-figue, mi-raisin. Evoluant dans son jardin du Parc des Princes pour cette ouverture de la saison 2023-2024, le PSG a concédé le nul face au FC Lorient.
Privé de nombreux joueurs pour diverses raisons (voir article), Luis Enrique alignait son traditionnel 4-3-3 avec une charnière Skriniar-Danilo, reléguant Marquinhos sur le banc. Au milieu, si Ugarte et Vitinha étaient attendus, Zaïre-Emery a été préféré à F.Ruiz. Enfin, en l'absence de toutes les stars en attaque, ce sont Asensio, Lee Kang-In et G.Ramos qui étaient chargés de l'animation offensive.
Et force est de constater que celle-ci ne s'est pas vraiment fait voir. Très concernés à la récupération du ballon, chose que l'on n'avait plus vu depuis de nombreux mois dans la capitale, les Rouge et Bleu ont peiné à combiner. Déjà que le bloc proposé par Régis Le Bris était très bas, l'absence d'accélérations et d'initiatives côté parisien a fait qu'il n'y a presque pas eu d'occasions. Et ce, en dépit d'une possession de 78% et d'un 3-4-3 en phase offensive avec Hakimi en piston et L.Hernandez (accepté par le public du Parc) coulissant dans l'axe pour compenser.
A la décharge des hommes de Luis Enrique, cette équipe est encore toute neuve et on ne sait que trop bien que les automatismes ne naissent pas en un mois de préparation estivale. A minima, nous avons vu les ambitions de l'ancien sélectionneur de la Roja, faites de conservation de balle dans le camp adverse et de "gegenpressing".
Attention toutefois aux mauvaises surprises, comme sur ce poteau extérieur touché par Abergel après une récupération dans les pieds de Vitinha, et surtout une lenteur d'intervention de la part de Skriniar et Hernandez (42e). Idem à chaque fois que Romain Faivre touchait le ballon, le milieu offensif de 25 ans ayant de l'or dans les pieds.
Pour rester sur les individualités, il faut souligner la grande première de Manuel Ugarte. Initialement positionné comme sentinelle, l'Uruguayen s'est clairement montré à son avantage, ratissant le cuir mais également capable d'apporter le surnombre. Sa demi-volée à la 90e+4 aurait pu être la cerise sur la gâteau. Enfin, mention à Carlos Soler. Entré à la place de Marco Asensio (68e), l'ancien de Valence a délivré deux passes qui auraient pu être décisives (76e, 79e) avant de lui-même prendre sa chance sur une frappe très vicieuse (90e+1).
Prochain RDV pour le Paris SG, samedi prochain à Toulouse, à 21h.