« Alerte météo sur Paris. On nous signale un mois de novembre particulièrement gris. Une pluie battante va s'acharner sur la capitale française. Des averses orageuses sont également à prévoir. Un phénomène imprévu, pouvant même perdurer début décembre… »
Il y a encore un mois de ça, qui aurait pu croire que le ciel parisien allait se noircir à ce point, alors qu'un horizon bleu azur s'étirait encore au Paris Saint Germain. Rien ni personne aurait pu prédire qu'une telle tempête allait secouer le PSG en ce mois de novembre. Allez, tout juste un passage nuageux éventuel à Bordeaux. Une averse, tout au pire, contre Nancy… Après tout, au loin se dessinait un match nommé classico. A Marseille. Un match pas tout à fait comme les autres, idéal pour retrouver quelques rayons de soleil. Mais cataclysme, le bateau PSG a sombré et a bu la tasse par trois fois. Mais Dieu merci, l'Europa Ligue et son "alléchant" match à Salzbourg allait redonner des ailes aux parisiens… Nouveau séisme, nouvelles secousses plus tard, et patatra !! C'est tout Paris qui tombe au fond du trou. Au loin, l'horizon est incertain,. Inquiétant même. Nul ne sait où il risque de mener Pastore, Kombouaré et les siens…
Mais comment le PSG en est arrivé là ? Pourquoi le navire dérive sans que personne ne semble pouvoir le remettre sur les flots ? Ces défaites, aux goûts d'humiliation étaient elles prévisibles ? Pourquoi nos joueurs, jadis excellents, deviennent ils des joueurs ordinaires, presque médiocres ? Kambouaré a t'il abattu toutes ces cartes et reste il, l'homme de la situation ? Les pressions médiatiques ont elles contribué à cette mauvaise grippe hivernale ? Puisqu'il semble définitif que Paris n'aime pas novembre, essayons de comprendre pourquoi encore, cette année encore, la tradition n'a pas déroger à la règle…
De Nancy à Marseille, il n'y a qu'un pas….
Dimanche 20 novembre, à 21h, le PSG se voyait déjà, en haut de l'affiche… Pour cela, une simple formalité : Il fallait gagner contre les "petits" nancéins alors reléguables… Un jeu d'enfant pour ce PSG là… Paris s'est peut être vu trop beau, et les hommes de Jean Fernandez, courageux, ont su déjouer la logique, en partant du Parc avec trois points que leur a offert cette victoire inattendue… Un accident de parcours pensait on. La conséquence probable des évènements extérieurs et nuisifs de la semaine qui a précédée ce match, auxquels nous allons revenir… Quoi qu'il en soit, Paris n'a pas, ce soir là, grimper au classement. Au contraire, il a perdu son avance (un air de déjà vu…) Accident de parcours pensait on alors, alors qu'une semaine plus tard, jour pour jour, Marseille accueillait Paris pour LE match de la saison. Ah, il faut dire qu'on l'attendait tous avec impatience ce classico. Au coup d'envoi, tous les espoirs d'un nouveau tremplin étaient permis. Un retour aux sommets momentanément quittés. On espérait tous, voir Paris reprendre l'ascendant sur la Ligue 1, au prix d'une jolie victoire à Marseille, le meilleur ennemi du PSG. C'est sûr, Gameiro allait planter. Menez se la jouerait moins perso. Lugano, invité surprise allait enfin nous montrer l'étendue de son talent. Et surtout, notre messie Javier Pastore, allait redevenir décisif et tranchant. C'est lui qui l'avait promis… Quatre vingt treize minutes plus tard, les mines parisiennes furent déconfites. Et le tableau d'affichage marseillais, sans appel : 3 buts à 0 pour les locaux. Pas l'ombre d'un but pour Paris… (En même temps, difficile de mieux faire si aucun tir cadré n'est à déploré…). Et surtout, un match où les parisiens, sans aucune motivation, sont complètement passés à travers. Des "performances" de joueurs dit cadres, fantomatiques, indignes pour un match d'une telle envergure. Et Pastore dans tout ça, me direz vous ? Chose promise, chose due ? Pas tout à fait… Sa nonchalance fut déconcertante. Visiblement fatigué, l'international argentin n'a réussi aucune passe. Oui, aucune passe… Loin de sa promesse d'un match "Ronaldinhesque". En témoigne ce détail original : Sirigu a réaliser plus de passes que lui !!! Et les autres… Néné n'a pas su élever son niveau. Gameiro attend toujours qu'une passe exploitable lui soit transmise. Menes n'a rien apporté. Et Lugano a été moins bon qu'un cul-de-jappe qui aurait joué les yeux bandés. Enfin, pour tous les autres, pas grand chose de croustillant à se mettre sous la dent. Ils auraient pu tous mieux faire. Largement même !! Mais la condition sine qua non était déjà d'en avoir l'envie. Tous (ou presque) ont montrés leur limite. Et leur manque de motivation, au terme d'un match ennuyant à souhait, reste un mystère. Ce match logiquement gagné par Marseille aurait du leur servir de remise en question, pensait-on tous. Et ben non !!! Nada !! Quedal !! Quatre jours plus tard, au tour des remplaçants de sombrer, face aux très modestes joueurs de Salzbourg…
Salzbourg – PSG : Le pire des scenarii possibles…
Il était dit que ce match de poule en Europa Ligue, à Salzbourg, modeste club autrichien, serait la bouffée d'air frais pour les joueurs de Kambouaré. L'adversaire n'avait rien de coriace, 5ème sur 10 de leur championnat. En théorie donc, un adversaire largement à la hauteur de ce PSG, version Qatar. En théorie seulement… Puisque la vérité du terrain fut toute autre. Le PSG moribond, certes un peu plus motivé, mais très limité est tombé dans le piège tendu par les locaux, eux, affamés sur les enjeux que peuvent offrir une qualification en Europa Ligue. Mais visiblement, les parisiens semblent déjà rassasiés de cette Coupe d'Europe visiblement peu désirée en France…
Il s'agit là de la quatrième défaite de la saison, toutes compétitions confondues, pour les parisiens. La troisième successive… Comble de ce syndrome qui frappe actuellement le PSG, trois de ces quatre défaites ont eu lieu contre des adversaires prétendus largement inférieurs au niveau qu'est censé être celui du PSG. En effet, Lorient, Nancy, et donc Salzbourg ont fait face aux stars du PSG. Avec la réussite qu'on leur connait. Seul Marseille, en grande voie de guérison, était un adversaire plus difficile à contrer. Ce match en terre autrichienne n'aura pas donner la chance pour les titulaires de démontrer l'étendue de leur talent. Pire, les doutes les ont envahis. Comme à Marseille, Paris a encaissé un but rapidement. Douchez, titulaire en coupe, ne peut rien faire face à ce très beau premier but, puisque Leitgeb est seul face à lui. Derrière, il est à deux doigts d'offrir le second but aux autrichiens sur une faute de main grossière, qui aurait fait le bonheur des bétisiers du foot en cas de but… Passée cette frayeur, il a réalisé des bons arrêts et à été présent lorsque nécessaire. Mais le gros problème de ce match, fut l'attaque parisienne, muette depuis 350 minutes et le but de Sissokho à Bordeaux. Erding a tenté, mais toujours autant brouillon et imprécis, il n'a pas inquiéter le gardien adverse. Bahebeck et Gameiro, rentrés en seconde période, ont eux aussi, tout essayé… Sans succès ! A 1-0, Paris était encore bien placé pour la qualification. Mais un match n'est jamais terminé… 94ème minute, ultime corner autrichien, et Svento déclencha une reprise de volée de grande classe, achevant s'il le fallait, le moral parisien. Un but sombtieux, qu'on reverra avec gourmandise dans les résumés des plus beaux buts en Europa Ligue. A quelques secondes prêt, ce but de trop, risque d'être fatal, et de coûter la qualification à Paris. Là où un simple match nul aurait suffit pour faire le bonheur parisien. Car désormais, dans moins de deux semaines, en plus d'une victoire face à Bilbao, il faudra espérer que Salzbourg ne gagne pas à Bratislava, déjà éliminé. Pas une mince affaire en somme… Une éventuelle élimination, plus que prématurée serait très mal vu par les dirigeants du PSG, qui avaient pour objectif, de tout rafler cette saison. Du championnat, à la Coupe de France, et donc, l'Europa Ligue… Une chose est certaine, c'est que jeudi 15 décembre, face à Bilbao, il faudra de la ressource et un soupçon de chance pour offrir aux hommes de Kombouaré (ou autre…) une qualification inespérée pour la prochaine étape. L'envie devra être leur leitmotiv. Le contraire de ce qu'on a pu voir jeudi… A Salzbourg, nos joueurs n'étaient pas mauvais. Ils étaient désintéressés. C'est pire…
La faute à Kombouaré ?
Sujet épineux, et ce, depuis l'arrivée de QSI à la tête du PSG, le cas d'Antoine Kambouaré, entraîneur du club, et joueur mythique du PSG. Dès leur arrivée à la tête du club, les nouveaux dirigeants made in Qatar ne sont pas forcément motivés à l'idée de maintenir "Casque d'or" dans ses fonctions, jugé pas assez glamour et pas assez star, conformément à l'image qu'ils veulent faire du PSG. Si Robin Leproux fut vite remercier, en lieu et place de Leonardo de retour à Paris, le cas d'AK, lui, divise. Mais afin d'éviter tout risque de déstabilisation au sein du club, et par manque de prétendants haut de gamme, AK est maintenu. Jusqu'à cas de force majeur… Jusque là, les résultas leur a donné raison, puisque Paris caracolait en tête, notamment aux soirs d'un impressionnant succès 3 à 0 à Montpellier, et 2 à 0 contre Lyon. C'était la période où tout allait bien à Paris. Depuis de l'eau a coulée sous les ponts. Pas la peine de revenir dessus, je l'ai suffisamment fait dans cet article. Mais la vérité est là, un gros passage a vide, fait que Paris, en ce dimanche est désormais troisième (en attendant le PSG-Auxerre de ce soir), derrière Lille et l'indéboulonnable Montpellier. Hier, nos dirigeants ont rencontrés Makélélé, espéré futur successeur immédiat à Kambouaré. Mais l'ancien capitaine du PSG se tâte… Kombouaré, lui, conscient des choses, continue tant bien que mal à faire son boulot d'entraîneur, loin des coulisses parisiennes, têtes d'affiches dans la presse actuellement. Il a tenté des changements à Salzbourg, en écartant Pastore, l'homme qui valait 42 millions. Une décision forte (et risquée pour lui), mais l'argentin qui nous a habitué à des prestations XXL est à bout de souffle en ce moment. Kambouaré a prit le risque. Le sort de l'actuel entraîneur parisien ne laisse personne indifférent. Certains pensent qu'il vient de montrer ses limites, incapable de recadrer des joueurs dit stars, ayant peut être un peu prit la grosse tête… D'autres, peuvent lui reprocher à juste titre, le maintien de son 4-2-3-1, qui commence à déraillé (reviens Hoarau, vite !). On peut aussi lui reprocher son acharnement envers Luyindula, lofteur du PSG, nuisible à l'image du club. Mais d'autres, le défendent corps et âmes, estimant que la faute revient aux joueurs, car c'est eux sur la pelouse qui ne se "défoncent" pas pour le maillot qu'ils portent… Quoi qu'il en soit, les avis divergent. Seuls nos dirigeants savent ce qu'ils nous préparent en interne… AK n'a plus le droit à l'erreur. Tous ces jokers ont été brûlés. Et son siège n'a jamais été aussi éjectable. Il se murmure même que, quelque soit le résultat de ce soir face à Auxerre, Kambouaré préparera ses valises dès ce dimanche… Enième "info ou intox"… Alors, "Casque d'or", par ici la sortie ? Réponse ce soir. Ou dans les jours qui viennent…
Pour quelques exemplaires en plus…
Dernier sujet épineux, le rôle que peut avoir la presse autour de ce club, archi médiatisé qu'est le PSG. Avec les moyens inédits que possède désormais le club, c'est tous les journaux qui jubilent et se permettent des rumeurs à tout va, de transferts notamment, afin de faire vendre quelques exemplaires de plus… On aura tout vu. Tout et n'importe quoi… Il ne se passe pas un jour sans qu'un chiffon (pardon, un journal) ne nous ponde une nouvelle rumeur de transfert. Ah, si on les écoutait… Les meilleurs joueurs de la planète se lèveraient tous pour porter le maillot avec le logo Tour Eiffel… On va pas reprendre tous les noms un par un, j'en aurai pour des heures, mais tout joueur de bon niveau, a été susceptible de s'engager au PSG ces dernières semaines. Les dirigeants ont beau avoir un appétit gros comme ça, ils ne peuvent pas tous les convaincre de signer à Paris, contrairement à ce que voudrait nous faire croire une certaine presse. D'abord amusantes, ces rumeurs, à la longues, elles deviennent agaçantes. Et finissent perturbantes pour le groupe. Si David Beckham serait la seule probable arrivée imminente, les Ronaldinho (hélas), Tevez et Kaka ne porteront pas les couleurs du PSG en janvier… N'en déplaise à l'Equipe, 10Sport, Foot transferts et tous ce ramassi de connerie… D'autres rumeurs alimentent les pages de ces journaux. de 10Sport est venue la "rumeur" Ancelotti. Curieusement, c'est de là que Paris a commencé à couler… Cause à effet ? Pas sûr, mais peut être que la cause à effet existe… Lundi, l'Equipe nous dévoilait des propos qu'auraient tenu Menez à Ayew lors du classico (http://www.lemeilleurdupsg.com/article-19528-menez-c-est-aux-autres-de-courir.html) Des propos rapidement démentis par les deux joueurs… Des tissus de mensonge, un magma de connerie… Si çelà n'a pas pour but de déstabiliser le PSG, je ne vois pas à quoi serviraient ils… Si !! A vendre quelques exemplaires de plus. Il est évident que tout ne revient pas de la faute des journalistes, et déstabilisations médiatiques, mais parions qu'elle n'est pas étrangère à cette situation actuelle. C'est si simple de vendre sur le PSG….
C'est grave docteur ?
Cet après midi, vers 17h, se déroulera au Parc des Princes PSG-Auxerre. Le match du rachat. Là aussi, les hommes de Fournier sont tout à fait prenables. L'adversaire est largement à la hauteur des parisiens. Ce match sera l'occasion de voir si nos joueurs ont un peu d'amour propre. S'ils ont à coeur de faire taire les critiques justifiées de ces derniers jours. Mais la pression sera sur leurs épaules. A eux de faire face. Et de se transcender pour retrouver le goût de la victoire. Une victoire obligatoire. Indispensable même. Car Montpellier s'évaderait loin devant en cas de défaite. Et les poursuivants se voient désormais dans le rétroviseur. Et en cas de contre-performance, les dirigeants parisiens se verront dans l'obligation de déclencher le plan Orsec… Verdict ce soir vers 19h…