Le recrutement du nouveau directeur sportif provoque des tensions entre celui-ci et les nouveaux investisseurs qataris. Ceux-ci dénonceraient le manque de communication de Leonardo.
Décidément quand tout va bien au PSG, un orage n’est jamais bien loin. Dans la journée de jeudi, Leonardo a interrompu les négociations avec Taarabt et proposé une offre avoisinant les 6-8 millions d’euros pour l’international marocain, bien loin des 12 millions espérés par la direction des Queens Park Rangers. Ce comportement n’a pas du tout plu à l'entourage du cheikh Tanim bin Hamad al-Thani, le prince héritier du Qatar et patron du PSG depuis le rachat par Qatar Sports Investments (QSI), fin juin.
Le cas Taarabt, vivement désiré par les Qataris souhaitant au moins un joueur maghrébin, afin de promouvoir une publicité attrayante sur la chaîne Al Jazeera Sport qui diffusera la Ligue 1 pour la saison à venir. est donc l’objet du litige. Leonardo ne l’entend pas de cette oreille, doute de la capacité technique du joueur et ne semble pas disposé à investir autant sur ce dernier, donnant sa préférence à Menez. Le message est bien arrivé à Leonardo qui a poursuivi les négociations en fin de journée, à contre coeur.
Cet épisode illustre parfaitement le climat dans lequel avance le PSG : Paris avance sous tension, ce qui n’est bon au final pour personne. Leonardo veut imposer ses choix et ne désire pas être un simple intermédiaire et la direction veut dicter ses décisions et qu’on les respecte. Si chacun fait prévaloir son intérêt, le travail en équipe semble difficile…