PSG 1-0 AJA : Les notes : La révolte de Makélélé

PSG – AUXERRE 1-0 (0-0)
Spectateurs : 34 849
Arbitre : M. Ennjimi
But : Clément (67e)
Avertissements : PSG : Ceará (49e) ; Auxerre : Ndinga (42e), Pedretti (71e)

PSG : Coupet (Edel, 85e) – Ceará, Camara, Sakho, Armand – Giuly (Maurice, 66e), Makélélé (cap.), Clément, Sessègnon – Erding, Luyindula (Jallet, 89e) – Entr. : Kombouaré

Auxerre : Sorin – Hengbart, Coulibaly, Mignot, Grichting – Chafni, Pedretti, Ndinga (Oliech, 76e), A. Capoue (Bourgeois, 89e) – Contout, Niculae (Quercia, 76e) – Entr. : Fernandez

LE BUT :

67e : Paris vient de passer en 4-3-3. Sessègnon, désormais sur le côté droit, repique dans l’axe puis décale Ceará. En bout de course, le latéral brésilien parvient à centrer en retrait pour Clément, qui bat Sorin d’une tête piquée.

LE FAIT DU MATCH :

69e : Contout s’infiltre dans la surface parisienne. Sakho, en retard, semble prendre la jambe de l’attaquant auxerrois. L’arbitre M. Enjimi indique le point de penalty, mais il est déjugé par son assistant M. Zitouni, qui considère que la faute a été commise en dehors de la surface. En réalité, la faute a bien eu lieu à l’intérieur.

LES NOTES :

Comme attendu, Antoine Kombouaré avait décidé de revenir au traditionnel schéma en 4-4-2. Giuly retrouvant, à l’occasion, une place de titulaire.  L’équipe est ensuite passée en 4-3-3 après le repos. Mais c’est plus au mental que le PSG s’est tiré d’affaires.

Coupet (6). Souvent livré à lui-même, il a jailli à bon escient devant Niculaé (7e) avant de bloquer une nouvelle frappe du Roumain (18e). Il se blesse tout seul, grièvement à une cheville, en glissant (83e) et cède sa place à Edel, décisif à l’ultime seconde.

Ceará (5). Une entame délicate et un jeu qui s’est délité au fur et à mesure de la première période. Des coups de pied arrêtés tirés avec faiblesse. Mieux après le repos avec une passe décisive pour Clément (67e).

Camara (4). Il a parfois fait peur à tout le monde. Souvent pris de vitesse par Contout, il a prouvé, à son corps défendant, qu’il est impossible de revenir en deux matchs à son meilleur niveau, après une absence de quatre mois. Il a clairement besoin de rythme.

Sakho (5,5). Il a rendu une copie propre. Puissant dans ses impacts et sobre, comme il en a pris la bonne habitude, dans ses passes. Mais son tacle raté sur Contout aurait pu coûter un penalty (69e).

Armand (6). Il a retrouvé le goût des montées offensives et a distillé plusieurs centres intéressants et une jolie frappe (73e). Défensivement, il a souffert face à Contout mais a le mérite de bloquer Niculae seul devant le but (32e).

Giuly (4). Les ballons n’arrivent pas toujours jusqu’à lui, il a donc tenté de jouer dans un petit périmètre. Mais sa relation avec les autres joueurs offensifs reste un vaste chantier. Remplacé par Maurice (66e).

Makélélé (7). Il s’est appliqué, à lui-même, l’appel à la révolte lancé hier matin. Volontaire, appliqué, combatif, il a été le meilleur parisien hier. Est-ce normal que le joueur le plus âgé de l’effectif soit si longtemps le plus en vue ?

Clément (5,5). Une première mi-temps sans relief. Il s’est repris à la hargne, comme l’atteste son coup de tête rageur et victorieux (67e).

Sessègnon (5,5). Comme d’habitude, un match en forme de clignotant : un coup, il brille avec deux dribbles ou une frappe (21e), un coup, il disparaît du jeu. Une inconstance de moins en moins acceptable, même s’il a été meilleur quand il est passé à droite.

Erding (4,5). Sevré de ballons, il a tenté de passer en force avec des duels en un contre un. Mais il s’est heurté à Mignot, qui a pris régulièrement le dessus. Un bon coup de tête (59e).

Luyindula (4). Il a déclenché sa première frappe à la 45e. Cette seule phrase résume son faible poids devant le but de Sorin. Remplacé par Jallet (89e).

A Auxerre, Mignot s’est montré costaud, Niculaé malin, mais c’est surtout la vitesse de Contout qui a marqué les esprits.

L’arbitre, M. Ennjimi (note 6) n’a eu que le seul tort d’écouter son juge de touche alors qu’il avait, à raison semble-t-il, sifflé un penalty pour Auxerre (69e).

Le Parisien