Le Paris Saint-Germain a terminé sa saison… depuis la finale de la Coupe de France, ça on le savait, mais hier soir sur une nouvelle defaite face au promu Montpelliérain (1-3). Les joueurs de René Girard (qui a vu le match depuis la tribune) ont fait preuve de beaucoup d'envie pour surclasser des Parisiens déjà en vacances.
Les Héraultais sont venus chercher leur qualification pour l'Europa League et rentrent bien dans la partie. Avec une équipe très remaniée, suite aux nombreux absents, Montpellier domine des Parisiens apathiques et S.Camara fait des misères à Christophe Jallet sur son côté gauche. Il sollicite Coupet d'un tir croisé (13e) puis amorce une rapide contre-attaque et aux abords de la surface de réparation il décale Dernis sur la gauche. Ce dernier enroule une frappe sans contrôle qui lobe Coupet et atterrit dans la lucarne (0-1, 16e).
Douche froide sur le Parc, mais ce but a le mérite de réveiller un peu les joueurs de la capitale. Erding arme une lourde frappe après un contrôle dos au but mais le ballon passe au-dessus de la lucarne de Jourdren (17e). Puis c'est Hoarau qui élimine Yanga-Mbiwa d'un grand pont et adresse un tir croisé du gauche qui bat Jourdren mais El-Kaoutari dégage sur sa ligne… (20e).
Sankharé, qui occupe le couloir gauche, multiplie les maladresses et est pris en grippe par le public du Parc. Le PSG abuse des longs ballons pour Hoarau ou Erding mais la défense Montpelliéraine veille au danger et contient bien le duo d'attaque. La mi-temps se termine sans action notable et la faible opposition parisienne provoque les sifflets du Parc.
Au retour des vestiaires les Parisiens semblent aux abonnés absents et immédiatement Montpellier double la mise. Compan récupère un ballon contré par Z.Camara sur le côté droit de la surface, il s'avance et dans un angle fermé adresse un puissant tir sous la barre de Coupet (0-2, 47e). La messe est dite… La seconde mi-temps va être longue pour les joueurs parisiens, hués par les supporters parisiens qui réclament la démission de Colony Capital, de Sébastien Bazin et de Robin Leproux, ainsi qu'une équipe à Paris.
A la 55ème minute, Sankharé est remplacé par Ceara sous les huées du Parc. De colère il adresse un violent coup de pied dans les packs de bouteilles d'eau. La bronca du Parc s'intensifie à son intention durant de longues minutes. Puis sur un contre Montpelliérain, Bocaly sur la droite centre pour S.Camara, qui décale Belhanda qui décale lui-même Dernis, oublié par Ceara et qui croise une frappe à ras de terre qui bat Coupet (0-3, 58e).
Les joueurs Héraultais sont applaudis, tandis que les quolibets descendent des tribunes à l'adresse des Parisiens bien à la peine. Giuly, bien lancé par Clément, se crée une belle occasion mais son tir croisé du gauche est contré par Bocaly (66e). Puis Coupet se couche sur un coup franc de Belhanda (70e). C'est alors que la tribune Auteuil s'embrase d'une vingtaine de fumigènes qui sont ensuite lancés sur le terrain, ce qui occasionnera une interruption de jeu d'environ 3 minutes.
Erding se signale ensuite. Il sollicite Giuly sur sa gauche et le lutin parisien lui remet le ballon dans la course et d'une tête décroisée le Turc bat un Jourdren sans réaction (1-3, 79e). Ce but n'entraîne même pas d'applaudissements de la part du public, qui a cessé ses encouragements depuis bien longtemps. Juste après Giuly est néanmoins remplacé sous une belle ovation par Chantôme (80e).
Le PSG tente de revenir au score mais vu la faiblesse technique de l'équipe rien ne changera et le PSG s'incline lourdement. Montpellier tient sa qualification européenne et Paris clos de bien triste façon une saison noire, tant sur le plan sportif qu'extra-sportif. L'équipe de la capitale, perd 2 places et termine en 13ème position, bien loin des objectifs de début de saison. Merci Paris. L'été sera chaud…
A noter que plusieurs milliers de supporters d'Auteuil et de Boulogne sont restés dans leurs tribunes, pour montrer à la direction du club que les abonnés et fans parisiens sont toujours là. Ils ont longtemps réclamé la démission de l'actionnaire et des dirigeants du club et clamé que le Parc était à eux. Mais seront-ils entendus ? On peut malheureusement en douter.