Il était évident que l’annonce des 1.500 places accordées aux supporters marseillais pour le 28 février allait faire du grabuge du côté de la capitale. Les premières flèches sont tirées par le représentant de la tribune Boulogne, qui juge cette décision scandaleuse et même dangereuse.
« C'est scandaleux car le risque d'incidents est énorme, au moins autant que lorsque Thiriez a annulé le match. Cette décision est tout simplement inconsciente ! Je tire le signal d'alarme et je pèse mes mots. Si les autorités veulent une guérilla urbaine en mettant 500 places de plus. Les supporters prennent ça comme un terrible désaveu. Aux réunions avant OM-PSG on était resté sur 1.000 Parisiens, 1.000 Marseillais. A l'aller, les Marseillais déroulent une banderole scandaleuse sur Julien Quemener. Non seulement ils ne sont pas punis mais en plus on leur fait cadeau de 500 places. Nous, pour la banderole au Stade de France, on a eu droit à une affaire d'Etat ! C'est super mal vécu. Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités. Le jour où un mec restera sur le carreau, il sera trop tard. C'est déjà assez chaud dans nos propres tribunes, on n'avait pas besoin de ça », a lancé Philippe Pereira.
Il est vrai qu’un risque énorme est pris pour 500 petites places supplémentaires, pour un match déjà classé à haut risque à l’origine. Ajoutez à cela les banderoles scandaleuses déployées lors du dernier OM-PSG, ainsi que ces « accords » ayant été pris en novembre dernier qui ne sont donc pas respectés, et vous obtenez ce cocktail de plus en plus explosif à l’approche du match.