Les protagonistes de la demi-finale de Coupe de France étaient réunis au ministère de l'Intérieur ce mercredi, pour statuer sur le lieu de la rencontre opposant l'US Quevilly au Paris Saint-Germain. Le président normand, Michel Maillet, souhaitait disputer la rencontre à Rouen au stade Robert Diochon, théatre des exploits de l'USQ lors des tours précédents, cependant « le match se jouera a Caen, en dépit de nos arguments », a t-il déploré à l'issue de la réunion.
Pour des raisons de sécurité, le stade de Rouen ne remplissait pas les conditions d'accueil nécessaires, bien que les supporters parisiens ne soient pas autorisés à se déplacer pour ce match. Un arrêté municipal, tel que celui ayant été promulgué lors du match Lens-PSG, devrait être décrêté en ce sens, et qui devrait interdire d'arborer les couleurs du PSG, le 14 avril à Caen. Pour cette rencontre, une billeterie nominative devrait compléter le dispositif de sécurité.
« Les raisons de sécurité l’ont emporté. Le stade Robert-Diochon est un stade de catégorie 3 et compte tenu des évènements de février, il fallait que le match se joue dans un stade de catégories 1 ou 2, et c’est le stade de Caen qui a été choisi », a regretté Michel Maillet qui ne veut pas polémiquer : « C’est forcément décevant pour nous. Avoir fait le parcours qui est le nôtre, avoir fait des exploits grâce au 12ème homme, les supporteurs vont être très déçus. On regrette profondément de ne pas jouer à Diochon. Mais pas de polémique. On ne va pas se noircir la tête, il faut se mettre au boulot pour que la fête soit belle ».
Le président quevillais se montre néanmoins fataliste : « Ce n'est pas la décision qui me satisfait le plus, mais on n'est pas là pour pleurer et il faudra passer à autre chose ». Le petit poucet devrait toutefois bénéficier du soutien inconditionnel du public caennais, qui rêverait de le voir croquer le grand méchant parisien…