Daniel Riolo est revenu sur la possible nomination de Laurent Blanc, le chroniqueur de
s’est projeté sur le futur du PSG, les critiques des médias envers l’équipe désormais entrainée par un français.

« Blanc au PSG, c’est bien ou pas ? Comment aurait-il pu refuser un tel job ? Parce qu’après tout, il n’y avait que lui qui pouvait accepter ce qui était présenté comme un emploi pour chômeur en fin de droits. C’est précisément sur ce point que les dirigeants parisiens ont été pour le moins flou. Comment aller débaucher un coach sans être clair, en laissant sous-entendre que ça pourrait être un intérim si celui qu’on veut vraiment nous répond enfin positivement ? Il y a là clairement une faute dans la gestion des dirigeants du PSG. Donc Blanc. Ça arrange tout le monde. Le Qatar a sa « french Touch ». Je suis, à ce titre, impatient de voir à quel point il sera défendu, archi défendu par les médias français la saison prochaine. On va atteindre des sommets d’indulgence. Il en va de la « franchouille » si cher à notre foot national. Ancelotti a parfois été traité de moins que rien, on s’est même demandé récemment si Capello était une bonne idée… Mais nul doute que Blanc sera toujours parfait. Bref sur ce point, j’anticipe ? Attendons et revenons au présent. Le PSG tient avec Blanc son entraîneur tricolore et en retour, lui, va pouvoir montrer de quoi il est capable pour relancer sa carrière. »
« Une carrière qui avait bien débuté. Un beau titre avec Bordeaux. De belles paroles sur le jeu et ensuite des promesses en EDF. Des Bleus qui avaient trouvé l’homme idéal. Mais, comme vous le savez, j’ai autant apprécié Blanc le bordelais, que j’ai repoussé Blanc le sélectionneur. Et ce, dès sa prise de fonction. Blanc s’est flingué tout seul avec l’EDF et son image a souffert de cet échec. C’est l’homme de Bordeaux qu’il va falloir retrouver. On peut se dire qu’à Paris, il n’aura pas à gérer les petits « merdeux » de l’EDF. Les pointures du PSG doivent se souvenir du joueur qu’il était, de sa dimension internationale. Dernière roue du carrosse dans le dossier « un coach pour le PSG », Blanc doit à présent convaincre. Le chantier est important. Il joue presque sa carrière en quelque sorte. Savoir ou non gérer un gros club ambitieux, c’est sa question, son problème. Il ne poussera peut-être pas les dirigeants parisiens à le garder au-delà de juin 2014, mais il devra les faire douter. Et il devra à titre perso se relancer sur le marché des coachs. Après une gestion douteuse, hasardeuse de ce dossier, le PSG va maintenant communiquer, puis recruter. Dans quelques semaines, on pourra juger Blanc en action et c’est la seule chose qui importe au fond…»