Le milieu de terrain lensois Sébastien Roudet a répondu aux questions du site officiel du club nordiste. Il a notamment été évoqué son prochain adversaire, à savoir le PSG ainsi que son ancien coach, Antoine Kombouaré.
Sébastien, est-ce que l’on jette toujours un œil sur l’adversaire avant de le rencontrer ?
Je pense que toute l’équipe a vu le match Paris-Marseille, dimanche dernier. Ce qui nous intéresse, c’est surtout le plan sportif. On ne fait pas trop attention à ce qu’il se passe en dehors. On retient que Paris a perdu 3-0 contre Marseille. Ca fait un petit peu désordre pour le classico. Je pense que les Parisiens vont venir à Bollaert avec l’envie et la volonté de faire un résultat face à nous pour se racheter de la défaite face à Marseille.
Y a t-il une appréhension particulière à jouer face à Paris dans le contexte actuel ?
Ce sera un match de championnat comme un autre avec trois points à prendre. Je pense que les supporters ont toujours en tête ce qu’il s’est passé en finale de la Coupe de la Ligue. Il ne reste plus beaucoup de joueurs de cette époque donc, pour nous, c’est tout simplement un match de championnat. Depuis le début de la saison, les supporters nous parlent beaucoup du jour où nous recevrons Paris. Ils ne nous parlent pas du derby mais du PSG. Nous devrons tout faire pour les rendre heureux et prendre une petite revanche sur ce qu'il s’est passé en Coupe de la Ligue il y a deux ans. Je pense que pour les supporters, cette saison, Lens-Paris est plus important que Lens-Lille. Mais, pour les joueurs, tous les matchs sont à gagner. Apparemment, il n’y aura pas de supporters parisiens dans les tribunes. On ne va entendre que les Lensois. Tant mieux pour nous, ce sera un atout supplémentaire. On devra en profiter.
Pas de Parisiens dans les tribunes. Ce sera de nature à apaiser l’ambiance ?
Quand on joue à la maison, tant qu’il y a les supporters lensois derrière nous, on est heureux. Et on ne se préoccupe pas du public adverse. C’est plus entre supporters que ça se joue. Mais, plus il y a de Lensois, mieux on se sent. C’est sûr que c’est un peu dommage car un match de football ça se joue à deux, que ce soient les équipes ou les supporters. Samedi, il n’y aura pas de Parisiens. Bollaert devra s’enflammer, et nous, nous surpasser pour répondre à l'attente de nos supporters.
Lens a t-il les moyens de battre Paris ?
Bien sûr ! Je connais un peu l’entraîneur Antoine Kombouaré. Il ne tend pas la joue une seconde fois ! Au match aller, on avait réussi à récupérer un point in extremis à la fin du match. Aujourd’hui, ils ont besoin de points, donc je pense que ce sera un combat. Il va y avoir des guerriers en face. On devra donc répondre présent, notamment au niveau des duels, pour pouvoir l’emporter. Il faut leur mettre la pression d’entrée de jeu, et les faire douter. Il va falloir être dans leur camp dès le début, et les presser tout de suite. Il faudra les pousser à la faute. Nous devrons en profiter dès la moindre occasion. Si on laisse jouer les Parisiens, je pense qu’ils peuvent faire mal car il y a de très bonnes individualités dans l’équipe. L’entame de match sera très importante !
Toi qui l’a eu comme coach à Valenciennes, quel discours tient Antoine Kombouaré ?
Il va booster ses joueurs. On va avoir affaire à onze guerriers. On devra être à 200% comme on l’a été face à Marseille en championnat. Antoine Kombouaré parle de certaines valeurs à ses joueurs. "Ne pas oublier d’où l’on vient", c’est sa principale phrase. Il veut que son équipe comprenne qu’elle fait le plus beau métier du monde. Ce n’est qu’un jeu dans lequel il faut rendre les gens heureux.